. L'illustration : journal universel . ménagerie a dumoins cet avantage, quelleassure une profonde sécuritéaux daims et aux daines logésdans le voisinage. Quoique pourainsi dire placés sous la dfntdes animaux prétendus féro-ces, ces innocents enfants dela forêt paraissent tranquillessur leur avenir. Ils paissentlherbe de leur enclos avec au-tant dapplication que sils setrouvaient en pleine quelques rares bouf-fées dune odeur un peu acreque le vent du nord-est leurapporte, hormis quekiues gro-gnements sourds tempérés parde longs intervalles de silence,hormis quelques rapides vi-
. L'illustration : journal universel . ménagerie a dumoins cet avantage, quelleassure une profonde sécuritéaux daims et aux daines logésdans le voisinage. Quoique pourainsi dire placés sous la dfntdes animaux prétendus féro-ces, ces innocents enfants dela forêt paraissent tranquillessur leur avenir. Ils paissentlherbe de leur enclos avec au-tant dapplication que sils setrouvaient en pleine quelques rares bouf-fées dune odeur un peu acreque le vent du nord-est leurapporte, hormis quekiues gro-gnements sourds tempérés parde longs intervalles de silence,hormis quelques rapides vi-sions de robes fauves et degueules ouvertes, ils ne sen-tent, ils nentendent, ils nevoient rien de menaçant autourdeux. ■ Les animaux féroces leur pa-■ -fissent peut-être même si doux,quils crient à la calomnie etquils gémissent de voir leursfrères emprisonnés dans de ru-des cages de fer, tandis quilsont, eux, du gazon et un largepan de ciel bleu sur la tête. Lancienne habitation dessinges appartient aujourdhui. Le Jardin des Plantes. — Vue inléfieure de la grande aux reptiles. Les femmes etles enfants ne font pas un longséjour devant ces vitres à tra-vers lesquelles nous voyonsdes serpents étaler leurs grâceshideuses. La physionomie despromeneurs arrêtés devant cespectacle nest pas moins inté-ressante à observer que lesboas eux-mêmes. Cest toujoursun secret effroi mêlé dune in-exprimable curiosité. Chacunsemble vouloir regarder, maisnêtre pas vu de cet œil fixeet magnétique. Au resie, lesreptiles du Jardin des Plantessont peu redoutables. Ils pas-sent leur vie à manger des la-pins et à dormir, genre dexis-tence qui excite peu limagina-tion même chez le serpent,qui en a beaucoup, nous lesavons à nos dépens. Quand vous avez parcourutoutes les allées du jardinpaysager, quand vous avezvu tous ces animaux aux for-mes et aux mœurs si diver-ses, quand vous avez res-piré le parfum de ces lleursrecueillies sur tous les pointsdu globe, v
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