L'illustration : journal universel . la perfection des momies d llgypte, ou les résultats dem-baumement de la chimie moderne. Mais quoi ! fusfent-ilsaussi parfaits, je ne puis approuver ce genre dinhumation.— Quand je me prost/irne devant la tcmbe de mon fils oude ma T mme, mun rour si iivre à de tristes, mais doucesémotions, qui se fondent en larmes; parce que jo vois celui-là frais, rose et tel quil faisait les délices Je ma vie; parce 304 , J(JL1LNAL IMNEIlStl. nue celle-ci se présente à mes yeux telle que je ladorais 1 ques traces de ses Tormes passées, dune vie qui nest plus
L'illustration : journal universel . la perfection des momies d llgypte, ou les résultats dem-baumement de la chimie moderne. Mais quoi ! fusfent-ilsaussi parfaits, je ne puis approuver ce genre dinhumation.— Quand je me prost/irne devant la tcmbe de mon fils oude ma T mme, mun rour si iivre à de tristes, mais doucesémotions, qui se fondent en larmes; parce que jo vois celui-là frais, rose et tel quil faisait les délices Je ma vie; parce 304 , J(JL1LNAL IMNEIlStl. nue celle-ci se présente à mes yeux telle que je ladorais 1 ques traces de ses Tormes passées, dune vie qui nest plus, | aux tristes rêveries. — Le moyen de sinspirer, de revoir arc songe la vierge qui, la prt^miére, a charme votre âme, q. -freux squelette, dautant plus ulTreux quil conserve quel- | du mon cœur, et il impo.^e silence aux doux ^-pancbemenls, | vous la retrouvez, mannequio dos et de parchemin, <. dunp couronne de fleurs d oranger el parce dune robenuptiale! Non ! puisque lâme rossent un besoin dhonorer dun culteles morts vénérés, jaime autant que ce soit le culte de la tombe que celui du cadavre; jaime quun rayon de soleil viennechauffer la pierre qui renferme lobjet chéri; que les arbressoient toujours verts autour de lui, et lui prêtent une ombrehospitalière; (|ue les oiseaux et le vent léser qui agite les Paolo Prlolo. rameaux chantent un hvTtine en son honneur, el quun élei^nel parfum embaume en6n lair qui lentoure. 3 novembre ISSO. François VEirroULU. Une liorlosc él«rlriaae. A Monsieur le Directeur de lIllustration. MONSIEUH , Dans lun de vos derniers numéros vous aveu signalé linven-tion en Ainiiique dune machine électrique de la force de quatrechevaux, permettez-moi de reconunander à lattention de voslecteurs un autre emploi assez curieux de lélectricité. JarrivedEdimbouri; où jai vu une remarquable liorloge de linventionde M. Alexandre Bain, qui ses
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