. Le Monde moderne. evoir et au besoin de provoquerles enrôlements. Les voici, la calotte surloreille, lécharpe amarante en sau-toir, le stick à la main. Ils devisent en-semble, près dafliches multicolores((ui lont ressortir, avec dessins à lappui,les avantages dont jouissent ou dontsont censés jouir) les soldats de leurs ré-giments respectifs. Tous ont le verbeun peu haut, la trogne un peu rouge,lair un peu « roublard ». Ce sont dan-ciens sous-olliciers, qui joignent à leurpension de retraite les extras qu ilstirent de cette profession spéciale ; onleur donne une haute paye francs
. Le Monde moderne. evoir et au besoin de provoquerles enrôlements. Les voici, la calotte surloreille, lécharpe amarante en sau-toir, le stick à la main. Ils devisent en-semble, près dafliches multicolores((ui lont ressortir, avec dessins à lappui,les avantages dont jouissent ou dontsont censés jouir) les soldats de leurs ré-giments respectifs. Tous ont le verbeun peu haut, la trogne un peu rouge,lair un peu « roublard ». Ce sont dan-ciens sous-olliciers, qui joignent à leurpension de retraite les extras qu ilstirent de cette profession spéciale ; onleur donne une haute paye francs par jour, à (|uoi sajoute uneprime de tant par tète dengagé fournipar eux, sans compter les petits profitsçlus ou moins licites.• Il y a, dans le métier, de laléa. Quandla récolte manque ou quil y a desgrèves, les demandes affluent et on naque lembarras du choix. Lannée 1885est restée célèbre dans les fastes du ra-colage. Il sest présenté quarante millehommes de plus que les autres années. From Han^T = Miieiuine.—Copyright, 189ti,by Miirper & liAL DES SOnS-OKFICIERS pour être incorporés. Aux vaches mai-gres succèdent les vaches grasses. Il y ades années où on nest pas en train,comme disait lautre. Et le casuel despauvres sergents recruteurs tombe alorsà zéro. Pour le faire remonter, ils sontobligés à certaines dépenses ; ils vontfaire une tournée dans les villages pourmontrer aux campagnards luniforme dela Reine, pour essayer de .-éduire desmendiants, des vagabonds, des déclassésde toute sorte, qui sont leurs clientshabituels. Et cette engeance, je le ; SOLDAT ANGLAIS répèle, est mieux traitée que ne le sontnos lils au régiment. Pour nous en rendre compte, entronsdans une caserne et regardons. Nous arrivons le matin, à Iheureoù le clairon sonne la diane, tandis quele lactionnaire va et vient rapidementdevant la guérite pour se ré voici à la porte dune chambré étiquette collée dessus indiq
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