. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. ViAL. â MOYENS DE PRÃVENIR LES ABORDAGES ENTRE LES NAVIRES 191 Cette règle se rapproche de plusieurs de celles qui ont été proposées, et surtout du projet de M. Lacon ; mais elle est plus complète, plus simple et plus impé; Elle oblige les deux bâtiments à manÅuvrer lorsqu'ils sont dans une situation dangereuse, à un mille de distance, en prenant immédiatement des routes parallèles. On voit par les figures 17 et 18 que lorsque les navires sont très- rapprochés, la manÅuvre d'un seul y d'entre eux est souvent insuffisante \


. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. ViAL. â MOYENS DE PRÃVENIR LES ABORDAGES ENTRE LES NAVIRES 191 Cette règle se rapproche de plusieurs de celles qui ont été proposées, et surtout du projet de M. Lacon ; mais elle est plus complète, plus simple et plus impé; Elle oblige les deux bâtiments à manÅuvrer lorsqu'ils sont dans une situation dangereuse, à un mille de distance, en prenant immédiatement des routes parallèles. On voit par les figures 17 et 18 que lorsque les navires sont très- rapprochés, la manÅuvre d'un seul y d'entre eux est souvent insuffisante \ I / / pour prévenir la collision. \ \ I I D'après notre projet, l'officier de 1 ! ( ' quart, aussitôt qu'un bâtiment est ^x \ 1 : /'"^ en vue à une distance de 1 mille ^Ntc â ^Ac^A''. et peut croiser sa route, fait venir x^ /c"A ⢠son navire de 90" du bord opposé à A^^^^--.^ ^^\A\^ celui où il a aperçu ce danger, . Ã-^^'T'f'"^^'^^^&^-^ sans se préoccuper des manÅuvres ^K'^ _H^-e_^_-^ ^^_^^^^,^ ^^ ^^ ^^ route de Vautre bâtiment. ^X; ^N II agit comme s'il avait aperçu brus- /^ """^^ quement tout autre obstacle, une pjg^7_ côte, une roche, une épave. En attendant que cette règle si simple, qui a le grand mérite de l'unité, ait pu être acceptée, consta- tons qu'un grand nombre d'abor- dages ont eu lieu par suite des fausses appréciations des routes et des vitesses relatives des navires. Fréquemment les officiers qui diri- gent des vapeurs à grande vitesse croient qu'ils doubleront facilement Fig. 18. les navires qu'ils rencontrent et n'hé- sitent pas à leur couper la route. Cette manÅuvre est sans danger neuf fois sur dix ; mais lorsque le navire rencontré est aussi un grand marcheur, l'abordage peut être rendu inévitable par cette imprudence. Il est donc sage de recommander à tous les navires de ne jamais hé- siter à stoper, Ã


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