. Le Monde moderne. yée ici estune variété depoudre sansfumée. Le mot« poudre » est,du reste, toutà fait impro-pre pour dési-gnerles explo-sifs actuels ;sans parler deceux e m -ployés pourles canons(fig. 8i,ceux destinés aux armes de chassesont plutôt granulés quen poudre : maiscela na pas grande importance, et le molrestera. 11 donne une fausse idée de lafabrication; dans lancienne poudre, onbroyait du charbon, du salpêtre, du soufreet on les mélangeait; tandis que, main-tenant, létat primitif de lexplosif est unliquide ou une pâte. Cest un de nos com-patriotes, M. Braconnol, de Nancy, qui,en


. Le Monde moderne. yée ici estune variété depoudre sansfumée. Le mot« poudre » est,du reste, toutà fait impro-pre pour dési-gnerles explo-sifs actuels ;sans parler deceux e m -ployés pourles canons(fig. 8i,ceux destinés aux armes de chassesont plutôt granulés quen poudre : maiscela na pas grande importance, et le molrestera. 11 donne une fausse idée de lafabrication; dans lancienne poudre, onbroyait du charbon, du salpêtre, du soufreet on les mélangeait; tandis que, main-tenant, létat primitif de lexplosif est unliquide ou une pâte. Cest un de nos com-patriotes, M. Braconnol, de Nancy, qui,en 1832, découvrit que lamidon et lescorps similaires, traités par lacide azo-tique, devenaient très combustibles. Une très grande quantité de produitspurent ainsi être créés, et, avec le cotonseul traité par lacide nitrique et 1 acidesulfurique, on peut obtenir une grandevariété dexplosifs suivant les proportionsdes acides employés, la température et ladurée du traitement. G. Fig. 8. — Quelques grainsde poudre sans fumée. Us r-nsei;n>mm,ti ,fc cet arOOt soiU donnej au point de eut «ientijigve tl en dehors de loiUé ri-ln:p,is répondu uiix âemnndes dadresses ou de renseignements eommercmia. LA MUSIQUE Depuis quelque temps, les chefs de mu-siques militaires françaises ont, à Texemplede leurs confrères de létranger, choisiparmi les musiciens quelques jeunes sol-dats dont les voix sont susceptibles dêtrecultivées. Aux mieux doués, les soli sontconfiés, et les autres chantent des chœurs. On ne saurait trop louer de semblables ini-tiatives. Outre quelles affinent le goûtartistique de jeunes gens déjà instruitsthéoriquement, puisquils font partie de lamusique, elles encouragent létude duchant. Lorsque le régiment fait une longueétape, unis aux bois, les cuivres ne peu-vent perpétuellement rythmer les pas dela longue colonne quils précèdent. En pa-reilles circonstances, un refrain joyeuse-ment enlevé déridera les p


Size: 1381px × 1810px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1890, bookpublisherparis, bookyear1895