. Bruxelles à travers les âges . circonstances fâcheuses où nous nous trouvons », écrivaient-ils, « etpour éviter le blâme qui pourrait retomber sur nous, dêtre revenus de Belgique sansavoir combattu, après être partis avec nos frères belges pour affranchir leur patrie,nous nous empressons de vous faire connaître les faits qui viennent de se passer. « Nous avons été indignement trompés. Par qui? Nous lignorons. « A notre départ de Paris, il y a deux jours, on nous avait promis quarrivés à lafrontière on nous fournirait des armes et des munitions et que nous pourrions ainsi 38o BRUXELLES MODE


. Bruxelles à travers les âges . circonstances fâcheuses où nous nous trouvons », écrivaient-ils, « etpour éviter le blâme qui pourrait retomber sur nous, dêtre revenus de Belgique sansavoir combattu, après être partis avec nos frères belges pour affranchir leur patrie,nous nous empressons de vous faire connaître les faits qui viennent de se passer. « Nous avons été indignement trompés. Par qui? Nous lignorons. « A notre départ de Paris, il y a deux jours, on nous avait promis quarrivés à lafrontière on nous fournirait des armes et des munitions et que nous pourrions ainsi 38o BRUXELLES MODERNE. entrer en campagne. Mais il nen a rien été. Cest à peine si de Paris à Valenciennesnous avions de quoi manger. La plupart dentre nous navaient rien pris depuisvingt-quatre heures. Pour couronner lœuvre, après ce jeûne, qui nétait nullementdordonnance, on nous a débarqués, samedi 25 mars, à cinq heures et demie dumatin. Où? Non pas sur la frontière de France, comme on nous lavait promis, mais. Funérailles de la reine Louise : Arrivée du convoi funèbre a la Coupure de la rue des Palais le 14 octobre i85oDaprès la lithographie de V. Dedoncker, communiquée par M. J. Géruzet. à Quiévrain, en Belgique, au milieu de trois mille hommes de troupes belges,accompagnés de quatre pièces de canon! » La presse parisienne répondit que cétait fort bien fait, et que si la Belgiquevoulait se mettre en république, elle était assez grande personne pour le faire touteseule, quil était bien inutile et passablement ridicule que des Français ly aidassentou voulussent ly contraindre. A Paris cependant les enrôlements pour lexpédition belge continuaient. Unindividu, ayant un passé déplorable, soccupait de lorganisation dune légionnouvelle. Mais les ouvriers se faisaient sceptiques et les promesses perdaient sur CHAPITRE III. 3Si eux leur empire. Quelques-uns des envahisseurs du 25 mars, interrogés par lamagistrature, révélèrent les procé


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