Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . bureaux du gouver-nement et les ministères, ainsi que lhôtel des postes, le musée, la biblio-thèque. Les deux autres côtés de la place sont bordés surtout par desmaisons à arcades ou portâtes, où vont et viennent incessamment les pro-meneurs, suivis par les marchands ambulants. Au milieu de la place estla belle promenade du Zocalo ou a Socle », ombragée deucalyptus, ornéede fleurs, de fontaines et de statues. Le musée de Mexico contient des collections précieuses dhistoire natu-relle, où lon remarque ce que les conquérants croyaient êt
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . bureaux du gouver-nement et les ministères, ainsi que lhôtel des postes, le musée, la biblio-thèque. Les deux autres côtés de la place sont bordés surtout par desmaisons à arcades ou portâtes, où vont et viennent incessamment les pro-meneurs, suivis par les marchands ambulants. Au milieu de la place estla belle promenade du Zocalo ou a Socle », ombragée deucalyptus, ornéede fleurs, de fontaines et de statues. Le musée de Mexico contient des collections précieuses dhistoire natu-relle, où lon remarque ce que les conquérants croyaient être des « osde géant », cest-à-dire les restes fossiles de grands animaux de la faunequaternaire; mais bien plus curieuse encore est la collection archéolo-gique renfermant les antiquités échappées à la fureur de destruction fana-tique des premiers conquérants et sauvées des mains de collectionneurs 1 Désiré Charnav. Cités et Ruines Américaines. - Sarinana; — Garcia Cubas. Étude géographique des États-Unis MEXICO. 18» étrangers. Là est le précieux « calendrier mexicain » où est gravée la divi-sion du temps telle que lavaient si ingénieusement réglée les Aztèques :cest un énorme bloc de 21 tonnes que les sculpteurs durent faire traînerde fort loin, car des roches de pareille nature ne se retrouvent pas dansles montagnes voisines de Mexico1. La « pierre de Tizoc », qui repré-sente la procession des peuples vaincus par ce personnage et que lon crutlongtemps être la « pierre des sacrifices » du grand temple, est aussi lundes trésors du musée, où lon voit en outre la hideuse statue de Huitzilo-pochtli, le « dieu de la guerre », le bouclier de Montezuma, des peintureshiéroglyphiques, les idoles de plusieurs divinités qui ne sont pas encoretoutes identifiées par les savants, enfin une image taillée de la croix,symbole religieux trop simple pour quil ne se retrouve pas chez tous lespeuples. Chaque année le
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