. Le Monde moderne. IIQ LES While. Dans le combat, les Boërs netirent pas i< en salve » ; chacun deuxse choisit un objectif, qui est, le plus pos-sible, un officier ennemi. Faul-il battre enretraite? Ils savent trouver eux-mêmeslabri nécessaire, se protéger et se con-centrer sans commandement. Ici encore,il faut les juger soldats excellents. Com-ment sen étonner, au reste, si lon songei|ue, depuis cinquante ans, les Boërs ontdû sans relâche combattre les Anglais, lesCafres et les Zoulous ? ticables à lenvahisseur, et chez eux et dansle haut Xatal et dans le haut Cap. Cesrégions, de plus, no
. Le Monde moderne. IIQ LES While. Dans le combat, les Boërs netirent pas i< en salve » ; chacun deuxse choisit un objectif, qui est, le plus pos-sible, un officier ennemi. Faul-il battre enretraite? Ils savent trouver eux-mêmeslabri nécessaire, se protéger et se con-centrer sans commandement. Ici encore,il faut les juger soldats excellents. Com-ment sen étonner, au reste, si lon songei|ue, depuis cinquante ans, les Boërs ontdû sans relâche combattre les Anglais, lesCafres et les Zoulous ? ticables à lenvahisseur, et chez eux et dansle haut Xatal et dans le haut Cap. Cesrégions, de plus, nourrissent une popula-tion clairsemée, et les cultures y sont rares;les Anglais devront franchir les dislancesénormes que nous venons de dire, en traî-nant à leur suite leur propre , en troisième lieu, le pays, sauf unepartie de lOrange, est désolé. Le fleuve(Jrange. au sud, le Drakensborg, au sud-est, défendent ses abords. Là finit le pla-teau intérieur africain, il salTaisse brus-. A U N A T .1 t, — PAYSAGE Après lhomuie, le sol. Larmée principale anglaise débarque :elle va prendre le chemin de lEtat Libieet du Transvaal ; quelle est la nature deces régions ? Elles sont très étendues,pauvres naturellement, très montagneuses. Les deux Républiques sétendent surtiO 1)00 kilomètres carrés, superficie supé-rieure dun tiers à celle du Royaume-Uni(Angleterre, Ecosse et Irlande). Pretoria,qui est située, au reste, dans la partieméridionale du Transvaal, et dont la prisene marquerait nullement la lin de la cam-pagne, est à plus de 830 kilomètres deDurban, à plus de 1 200 kilomètres dePort-Elizabeth et à 1 kilomètres duCap. 11 est vrai i|ue des voies ferrées lunis-sent à ces différents ports; mais il estvraisemblable, dautre part, que les Boërsont déjà songé à rendre ces voies impra- quement sur le Natal ; au sud, il faut, pourgagner les hautes terres, gravir une sériede rampes, où les Boërs se sont fortifiés;au
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