. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. sest permises Rabelais. Fable xi. — Ce récit est un de ceux qui durent fairerougir les dames qui lentendirent ; nous ne trouvons cepen-dant nul indice de désapprobation de leur part ; Straparole apris lhistoriette dans la nouvelle LIV de Morlini, en mettantun novice à la place dun jeune débauché et en changeantquelques traits. 1. Une réimpression de ce recueil précieux forme lestrois premiers volumes de VAncien Théâtre françois, publiéavec des notes par M. Viollet-Le-Duc. Paris, 1854-1857,10 vol. in-16. ï32 NOTES Fable xii. — Cette fable n
. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. sest permises Rabelais. Fable xi. — Ce récit est un de ceux qui durent fairerougir les dames qui lentendirent ; nous ne trouvons cepen-dant nul indice de désapprobation de leur part ; Straparole apris lhistoriette dans la nouvelle LIV de Morlini, en mettantun novice à la place dun jeune débauché et en changeantquelques traits. 1. Une réimpression de ce recueil précieux forme lestrois premiers volumes de VAncien Théâtre françois, publiéavec des notes par M. Viollet-Le-Duc. Paris, 1854-1857,10 vol. in-16. ï32 NOTES Fable xii. — Cette fable nest sans doute pas de linven-tion de Straparole; elle se rattache à quelque tradition his-torique. Fable XIII. — La dernière des « fables » de Straparoleest encore un emprunt fait à Morlini, novella Lî, De pro-digo qui, invenio thesauro, avarus evenit. Le conteur italienreproduit le texte latin avec quelque développement, et,selon son usage, iï nomme lindividu et lendroit ; le pro-digue sappelle Pierre, et il habite TABLEDU QUATRIÈME VOLUME DIXIESME NUICT Fable I. — Finette desrobbe une chaisne, des perleset autres joyaux à madame Véronique, femme duseigneur Brocard de Veronne, laquelle recouvra letout par le moyen dun sien amy, sans que jamaisson mary sen apperceust * . Fable II. — Un asne, estant eschappé à un musnier,arrive sur une montagne, où il trouve un lyon ;ils sinterrogent lun lautre. Le lyon se dit estrelyon, et lasne Brancalyon; et, sestans défiiez,lasne demeure finablement victorieux Fable III. — Cesarin de Berni, accompagné dunlyon, un ours et un loup, part au desceu de samère et ses sœurs, et sen va; et, arrivé en Sicile,trouve la fille du roy exposée pour estre dévoréedun dragon, lequel, à layde de ces troys animaux,il occit, délivrant la princesse, quil espousa . . 3o 16 3i 2 3 4 TABLE Pages Fable IV. — Andriget, estant à larticle de la mort,fait son testament, par lequel il laisse son ame,celles de s
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