Annales de géographie . urce autour delaciuelle lhumidité a fertilisé le sol et fait pousser lherbe plus hauteet dune couleur plus vive. Des « campos » ont été reconnus de même près de ligarapé delinferno, dans le bassin du rio Guruâ, à sa limite avec celui du rioMaicurù; on en signale dans le haut du rio Erepecurû, grand affluentdu rio Trombetas, et près des sources de cette rivière. On désignesous le nom de Gampos geraes une vaste région de hautes prairiesnatureUes qui sétendrait au pied des monts de la Lune et des Tumuc-Humac, depuis les sources du rio Takutû (haut rio Branco) jusquauxsourc
Annales de géographie . urce autour delaciuelle lhumidité a fertilisé le sol et fait pousser lherbe plus hauteet dune couleur plus vive. Des « campos » ont été reconnus de même près de ligarapé delinferno, dans le bassin du rio Guruâ, à sa limite avec celui du rioMaicurù; on en signale dans le haut du rio Erepecurû, grand affluentdu rio Trombetas, et près des sources de cette rivière. On désignesous le nom de Gampos geraes une vaste région de hautes prairiesnatureUes qui sétendrait au pied des monts de la Lune et des Tumuc-Humac, depuis les sources du rio Takutû (haut rio Branco) jusquauxsources du rio Parou, et sapprocheraient même peut-être des prairiesde lAraguary. En remontant le rio Erepecurû, le Père Nicolino, il y avingt ans environ, puis le D Tocantins, et enfin, plus récemment,L. V. do Couto, ont atteint lextrémité Sud de ces prairies. Entre lesCampos de lAriramba et les Campos geraes, aux sources de lIIru-curiâna, autre affluent de lErepecurù, existeraient encore dautres. LE BAS AMAZONE. 63 prairies, de telle sorte quune fois franchis les 90 km. de forêt quiséparent lAriramba de lAmazone, en face de Obidos, aucun obstaclesérieux ne sopposerait plus à la pénétration du pays jusquaux fron-tières des Guyanes. Pour le moment, lAmazonien nessaye même pas de rompre lerideau que forment les forêts riveraines; ses seules routes sont lescours deau. Nombreux, il est vrai, ils présentent en tous sens unfacile moyen de transport. La navigation en est malheureusemententravée par de nombreuses chutes dès quon séloigne un peu dufond de la vallée. Entre Faro et Alemquer, les affluents de quelque importance reçuspar lAmazone sont au nombre de trois, tous situés sur la rive gauche;ce sont le Jamundâ, le Trombetas et le Curuâ. Le cours supérieur deces rivières a été exploré récemment par H. Goudreau; je nen aiétudié que le cours inférieur jusquaux premières chutes. Le Jamundâ, qui dans son cours moyen se développe du
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