Nouveaux mémoires pour servir à l'histoire de notre tems . loix: 4. Enfin, que lAngleterre, même avec(es richcffes 3c Ton commerce, ne pourrajamais rendre un Souverain dAllemagneplus puiffant, plusabfolu, plus indépen-dant de la conftitution générale , tant quela Fiance & la Maifon dAutriche demeu*reront unies pour protéger la liberté Ger*manique. Si le Roi, notre gratieux Elc£leur, eftbien convaincu de ces maximes, sil eitfait déformais la bafe de fa politique» quelque foit létat de lAngleterre, les peuplesde Hanovre feront heureux. Les trou*blés de la Grande Bretagne ne (è répan*dront que ra


Nouveaux mémoires pour servir à l'histoire de notre tems . loix: 4. Enfin, que lAngleterre, même avec(es richcffes 3c Ton commerce, ne pourrajamais rendre un Souverain dAllemagneplus puiffant, plusabfolu, plus indépen-dant de la conftitution générale , tant quela Fiance & la Maifon dAutriche demeu*reront unies pour protéger la liberté Ger*manique. Si le Roi, notre gratieux Elc£leur, eftbien convaincu de ces maximes, sil eitfait déformais la bafe de fa politique» quelque foit létat de lAngleterre, les peuplesde Hanovre feront heureux. Les trou*blés de la Grande Bretagne ne (è répan*dront que rarement au-dehors. Ce fera uilfeu concentré,qui ne pourra brifèr fà prifon*& les volcans ne feront point à ne peut avoir avec les autresEtats de lEurope que des démêlés deCommerce, qui ne deviendront des (u-jets de Guerre, que quand les peuplesdu Continent perdront de vue leurs vé-ritables intérêts. Adieu, mon Ami. LETTRE DUN HANOVRIEN à UN SEIGNEUR ANGLOIS AU SUJET DE LA CONVENTION DE CLOSTER - 1758. ^^ ^Q^ ^Q. ^?^ ^^^ *J^ -^c^ -^c (.0 MILORD! ON ne lluiroic ctre plus fenfible que jefuis à lhonneur, que Vous me faites?en me demandant par Votre dernière lettrela continuation de ma corrcfpcndance, deen voulant bien maflùrer quelle Vous faicplaiiir. Je crois, Milord, ne pouvoir trouver demoi en plus fur pour me rendre digne deVotre eAime, que de Vous expoler ingénu-ment ôc avec lincerité mon fentiment fur lé-tat des affaires publiques en Allemagne», qui efl: de la Suite de Son AltelîcKoijîc, veut bien fc ehareer de Vous remet-tre ma Lettre en main propre, & Ion depart précipité me force dêtre très laconique. Par Votre Lettre du 28- Septembre der-lîier, Vous me faites Milord, un portrait bien A z ton- 4 ^ (o) touchant de U toiiflernation générale, quised fait remarquer en Angleterre, lorsquony reçut la Nouvelle de la Convention deCloltcr-Seven. Vous aïoutez, que ceux,qui font le plus A portte de conuoicre


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