. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... . — 367 - dont le bout se ferme pendant la remorque à l'aide d'une simple corde. Les mailles de ces diverses parties de la poche ont un centimètre de côté. Neuf et complet, ce filet coûte de 250 a 300 francs. Même manœuvre que celle de la traîne de Thau ou, ce qui revient au même, du bourrin usité dans la mer de Provence. Figure i^i L'emploi de cet art traînant a lieu plus Cape, mija et siet d'une traîne ,. ,., i j 1 u- • d'étang, particulièrement dans les hivers rigoureux pour la capture des muges et des
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... . — 367 - dont le bout se ferme pendant la remorque à l'aide d'une simple corde. Les mailles de ces diverses parties de la poche ont un centimètre de côté. Neuf et complet, ce filet coûte de 250 a 300 francs. Même manœuvre que celle de la traîne de Thau ou, ce qui revient au même, du bourrin usité dans la mer de Provence. Figure i^i L'emploi de cet art traînant a lieu plus Cape, mija et siet d'une traîne ,. ,., i j 1 u- • d'étang, particulièrement dans les hivers rigoureux pour la capture des muges et des loups. On prend, d'ailleurs, les mêmes espèces qu'avec le gangui précédent. 12° Battude flottante. — Ce filet comprend une nappe et un trémail. La nappe, dite Ihil/uJc', se compose de mailles mesurant 2^ millimètres de côté ; le trémail, appelé arnmil, a des mailles de 14 centimètres de côté. Surles ralingues il y a un liège et un plomb par 4 compas, de manière que la battude flotte tout en restant verticale. On ajoute ordinairement à la suite de 15a 30 pièces longues chacune de 10 à 16 brasses sur une brasse de hauteur. On emploie ce filet surtout la nuit ; mais la pèche est également fructueuse le jour, à la condition que les eaux soient troubles et froides. Cette pèche s'exerce toute l'année : en hiver avec des battudes blanches, en été avec des battude teintes, un peu partout dans l'étang. Quand il fait froid, les pêcheurs de Saint-Laurent et de Salces font la battude aux environs de l'Ascoubillou et des Agouilles, c'est-à-dire dans le voisinage des fontaines poissonneuses vers lesquelles se dirigent pour s'abriter muges et loups. Les lisses (Mitgilchelo), bien plus que les bâtardes (variété de Miigil chclo) et que les cabots [Mugil cephalus), forment le principal appoint. En second lieu, viennent les loups, les planas et les ruardos (soles), ces deux dernières dans les pèches nocturnes. Comme mémoire, je citerai les
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