. Premier congrès des cultivateurs de la province de Québec [microforme] : tenu à Québec les 24, 25 & 26 janvier 1893 : sous les auspices de la Société d'industrie laitière de la province de Québec. Agriculture; Agriculture. fi- I 198 LE CHEVAL ET LA VACHE CANADIENS. personnage influent de la politique, lui demandant de faire cc8»er la réclame que faisaient certaines personnes, disait-il, en faveur de la race bovine canadienne et au détriment dus Ãyrshires, ajoutant que les vaches canadiennes n'Htaicnt bonnes à rien du tout et priant de faire faire de la réclame en faveur des Ay


. Premier congrès des cultivateurs de la province de Québec [microforme] : tenu à Québec les 24, 25 & 26 janvier 1893 : sous les auspices de la Société d'industrie laitière de la province de Québec. Agriculture; Agriculture. fi- I 198 LE CHEVAL ET LA VACHE CANADIENS. personnage influent de la politique, lui demandant de faire cc8»er la réclame que faisaient certaines personnes, disait-il, en faveur de la race bovine canadienne et au détriment dus Ãyrshires, ajoutant que les vaches canadiennes n'Htaicnt bonnes à rien du tout et priant de faire faire de la réclame en faveur des Ayrshires. D'abord, je nie que personne ait fait la moindre r^Iame indue en f«iveur de notre vache canadienne. Nous avons essayé de convaincre le tiers au moins de nos cultivateurs, qui n'ont que du bétail canadien, qu'ils ont un bon bétail laitier, qu'ils feraient mieux de le conserver en l'améliorant par les bons soins et la sélection, que de lui substituer du bétail de grande taille beaucoup plus difficile à entretenir et en fin de compte donnant moins de profits (toutes choses égales) que le bétail canadien. Avons nous eu tort ? Aurait-il mieux valu conseiller la destruction en masse de tout le bétail canadien pour le remplacer par des Ayrshires ou des Durhams que nos gens n'auraient pas pu acheter et qu'ils n'auraient jamais pu garder dans les conditions n'jceseaires au bon rendement ? Si nos vaches caafidiennes n'avaient pas été d'excellentes laitières peut-être que ce pro- cédé aurait été louable. Mais elles sont bonnes, aussi bonnes au moins que les Ayrshires pour la quantité du lait donnée, meilleures pour la qualité. Durant les premiers tempii après le vêlage, l'Ayrshire donne peut-être plus de lait, mais dans les douze mois les canadiennes en donnent beaucoup plus. J'ai donc raison do dire que c'eût été très maladroit, très malheureux, je dirai plus, c'eû


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