. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . el, les rieurs nétaient pas toujours contre anecdote nous servira ici dexemple. Quelque temps après quil se fut installé dans sa terre de laLogé, il monta encore à bord dun navire de guerre portu-gais qui venait darriver à Ambriz, pour offrir suivant savieille coutume aux officiers des objets à vendre. Le com-mandant, le voyant à son bord, hii demanda un singe.« Combien en voulez-vous ? répliqua Jacintho. Demainmalin, vous pouvez envoyer à ma maison de la Logé un ba-teau, en


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . el, les rieurs nétaient pas toujours contre anecdote nous servira ici dexemple. Quelque temps après quil se fut installé dans sa terre de laLogé, il monta encore à bord dun navire de guerre portu-gais qui venait darriver à Ambriz, pour offrir suivant savieille coutume aux officiers des objets à vendre. Le com-mandant, le voyant à son bord, hii demanda un singe.« Combien en voulez-vous ? répliqua Jacintho. Demainmalin, vous pouvez envoyer à ma maison de la Logé un ba-teau, en prendre autant quil vous plaira. » On le prit au mot. Le lendemain une barque montée parune demi-douzaine de marins accostait le mur du jardin deJacintho. Le bonhomme lit remonter la barque un ou deuxkilomètres plus loin jusquau penchant dune colline quecouvraient de gigantesques baobabs dont les branches ho-lizontales fourmillaient de singes par centaines. Alors, setournant vers les matelots, Jacintho sécria : « Les voilà, cessinges! Ils sont Ions à moi, car ils vivent au centre de nn^s. Les singes dans le jardin de Jaciatho dAmbriz. KN QUÊTE DE PORTEFAIX. 31 possession?. Prenez-en autant que vous en voudrez et portez-les au commandant. » Les hommes regardèrent de traders les cimes élevées de cesénormes arbres, dont les troncs étaient de taille à ne pas per-mettre lescalade; puis, quand ils furent las de leurs vainestentatives, ils se retirèrent découragés et poursuivis par lescriailleries et les grimaces de la gcnt simienne. « Eh! sécria Jacintlio; nallez pas dire que je ne vous lesai pas livrés ! Si vous ne les emmenez point, ce nest pas mafaute 1 » Chacune de ses exclamations était accompagnéede bruyants éclats de rire. Je visitai son domaine et fus frappé de ce fait que les ma-chines, les appareils, les outils, tout était de fabrique portu-gaise. Jacintho nadmettait que ce qui venait de son pays ; àquelque pri\ que ce fût. il se


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