Des états généraux, ou, Histoire des assemblées nationales en France : des personnes qui les ont composées, de leur forme, de leur influence, and des objets qui y ont été particulièrement traités . esàc les canons qui faifoient dans les forti-fications des brèches plus rapides, le titrede Grand-Maître des Arbalétriers cefla,puifquon ne fe fervoit plus dArbalètes,& on eut des Grands - Maîtres de lArtil-lerie , titre plus propre à défîgncr lobjetqui leur étoit fpécialement fubordonné.Ces Officiers furent quelquefois au nom-bre de trois 5 mais Guy de Lauzières réu- En 1453;nit leurs divers pouvoi
Des états généraux, ou, Histoire des assemblées nationales en France : des personnes qui les ont composées, de leur forme, de leur influence, and des objets qui y ont été particulièrement traités . esàc les canons qui faifoient dans les forti-fications des brèches plus rapides, le titrede Grand-Maître des Arbalétriers cefla,puifquon ne fe fervoit plus dArbalètes,& on eut des Grands - Maîtres de lArtil-lerie , titre plus propre à défîgncr lobjetqui leur étoit fpécialement fubordonné.Ces Officiers furent quelquefois au nom-bre de trois 5 mais Guy de Lauzières réu- En 1453;nit leurs divers pouvoirs fous le règne deLouis XII. Ce fut en faveur du fage &:bienfaifant Marquis de , Duc de En i6oi;Sully , que Henry IV fit de la place deGrand - Maître de lArtillerie , lun desgrands Offices de la Couronne. Aux Etats de Tours , en 14^7, M. deTorcv , Grand - Maître des Arbalétriers, iio Des États fe plaça a côté des Maréchaux de Etats de Blois en 157(3, M. de Biron,Grand - Maître de lArtillerie , accompa-gna Henri III dans la falle de lAfTemblée,&: y prit lui-même féance fur le féconddegré de leftrade , au haut de laquelleetoit le G li N É R A U X. III? i CHAPITRE XIII. Du Chancelier & Garde des Sceaux. JL A principale fondion du Chancelier deFrance fut toujours de porter la parolepour le Roi dans les affaires dEtat, &: fur-tout de fccUer les Ordonnances, les chartes&; les aâies qui conftatoient les délibéra-tions communes. Auiïî, fans le Garde desSceaux, lexercice de fa place devenoit nulpour paffer à celui qui les pofTédoit, &:Pierre Flotte j qui étoit Chancelier en 1302,prit par cette raifon indifféremment ce ^ ^306;titre j ou celui de Garde des Sceaux. Demême lorfque Philippe-le-Long fit dreffeclétat des dépenfes de ù\ maifon, Guillaumede Nogaret, qui ne prenoit que le titrede Garde des Sceaux^ avoir le même trai-tement que les Chanceliers fes prédécef-feurs. Sous la première race , un Officier, pa
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