. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 8 RÉMY PERRIER ET HENRI FISCHER ainsi le manteau en deux lobes, l'un supérieur, ou dorsal, l'autre inférieur, revenant en avant ; nous les nommerons respectivement lobe siiprapalléal et lobe infrapalléal. En d'autres termes tout se passe comme si le plafond palléal, fortement pincé parle pli suturai, s'était couché en arrière (par comparaison avec les Prosobranches, sur le côté droit du corps) dans la direction de la flèche de la figure A /. Le lobe suprapalléal double ainsi à lui seul intérieurement la paroi palatale du dernier tour de spir


. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 8 RÉMY PERRIER ET HENRI FISCHER ainsi le manteau en deux lobes, l'un supérieur, ou dorsal, l'autre inférieur, revenant en avant ; nous les nommerons respectivement lobe siiprapalléal et lobe infrapalléal. En d'autres termes tout se passe comme si le plafond palléal, fortement pincé parle pli suturai, s'était couché en arrière (par comparaison avec les Prosobranches, sur le côté droit du corps) dans la direction de la flèche de la figure A /. Le lobe suprapalléal double ainsi à lui seul intérieurement la paroi palatale du dernier tour de spire de la coquille ; c'est par lui qu'est exclusivement formé le plafond de la cavité palléale. Au contraire, le lobe infrapalléal n'est plus du tout en relation avec la coquille, et sa face externe répond à la masse viscéro- pédieuse avec laquelle elle se soude. Le plancher de la cavité palléale est par suite formé, d'une part par le plancher primitif, paroi dorsale de la masse viscérale (fig. A5, ab), d'autre part par le lobe infrapalléal, celui-ci étant d'ailleurs très développé par rapport au plancher primitif, qui est au contraire très exigu. Le lobe suprapalléal, dans les formes primitives, ne dépasse pas sensiblement le bord .repli -marycnal j-j^^^ ^^ j^ COquille, vis-à- vis duquel il se comporte à peu près comme cela se passe chez les Prosobran- ches. Au contraire, le lobe infrapalléal se projette plus ou moins notable- ment au delà de ce bord et il forme une expansion (fig. B) qui vient s'ap- puyer sur le tour précé- dent de la coquille (1] et le revêt sur une plus ou moins grande étendue. Nous l'appelons expansion palléale épi- cochléaire. Cette expansion est d'ailleurs fréquemment divisée en deux (i) Plus exactement, il s'appuie sur la portion initiale du dernier tour, faisant immédiatement suite à l'avant-dernier tour. eptcochUaire Linfrabal. ni aJJ^ Wi'o-yijccra/e Fig. B. — Coupe schématique d'un Bulléen, per- p


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