. Apres La Pluie Le Beau Temps . aconté cequi sétait passé. Rame, de son côté, annonça à toute la maisonquil allait être grand chef tout rouge et or. Per-sonne ne comprit ses explications entremêlées debonds et de rires; mais il fit un tel tapage et toutle monde autour de lui riait si fort et linterrogeaitdune façon si bruy*ante que M. Dormère, qui sepromenait dans les environs, vint voir ce qui sepassait dans la cuisine. Quand on lui eut appris lacause de ce bruit, il se mit à rire lui-même de lafigure que ferait le nègre en grand chef de sau-vages, et il monta chez Mlle Primerose pour avoirl


. Apres La Pluie Le Beau Temps . aconté cequi sétait passé. Rame, de son côté, annonça à toute la maisonquil allait être grand chef tout rouge et or. Per-sonne ne comprit ses explications entremêlées debonds et de rires; mais il fit un tel tapage et toutle monde autour de lui riait si fort et linterrogeaitdune façon si bruy*ante que M. Dormère, qui sepromenait dans les environs, vint voir ce qui sepassait dans la cuisine. Quand on lui eut appris lacause de ce bruit, il se mit à rire lui-même de lafigure que ferait le nègre en grand chef de sau-vages, et il monta chez Mlle Primerose pour avoirlexplication plus complète de la grande joie deRame. La première chose quil vit en entrant, ce fut leportrait du nègre. M. DORMÈRE. Qui est-ce qui a fait cela? MADEMOISELLE PRIMEROSE. Cest moi, mon cousin, pour ne pas perdre lha-bitude du pinceau. M. DORMÈRE. Mais cest très bien. Cest frappant! — Et cestune fort belle peinture. •— Très belle, je vous as-sure. — Je ne connais pas damateurs qui eussent. Moi veux rouge avec or, comuie capitaine anglais. » (Page 18j.) APRÈS LA fLUIE LE BEAU TEMPS 189pu si bien réussir- ^^ ne vous connaissais pas cel)eau talent, ma cd^^sine ; je vous en fais mon sin-cère compliment. — Comme cest bien rendu! —Et bien posé. Rien ny manque. made:*ioiselle lhabit, mor» cousin. Figurez-vous que Ramea demandé et que F l^ii ai promis de rhabiller enrouge et or. M. DORMÈRE. Cest ce que jai appris en bas à la cuisine, où ilssont groupés autoi^r de Rame qui saute et qui crie;à eux tous ils font un tapage infernal. i^I^DeVIOISELLE PRIMEROSE. Je nai jamais v^ ^^ homme si heureux ! Il amanqué de nous étouffer dans un élan de joie. M. DORMÈRE. Je trouve seulen^^ut que Geneviève aurait dû meconsulter avant de promettre à son nègre un vête-ment aussi coûteu:^- GENEVIÈVE. Je vous demanda t>ien pardon, mon oncle; cestvrai ; jaurais dû v^us en demander la permission ;mais jai parlé sari» réfl


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