. . Le texte commence au v° même du titre. Les Ventes damours paraissent avoir été primitivement un jeu de société:une dame lançait à un gentilhomme ou un gentilhomme lançait h une damele nom dune fleur, et, sur le champ, il fallait répondre en bouts rimés, defaçon à faire un compliment ou une épigramme Ce jeu fut assez répandu auXIVe siècle pour que Christine de Pisan nait pas dédaigné de donner placedans ses œuvres à des jeux à vendre Un nis du XVe siècle, qui faisait autrefois partie de la bibliothèque deM. Cigongne et qui apparti
. . Le texte commence au v° même du titre. Les Ventes damours paraissent avoir été primitivement un jeu de société:une dame lançait à un gentilhomme ou un gentilhomme lançait h une damele nom dune fleur, et, sur le champ, il fallait répondre en bouts rimés, defaçon à faire un compliment ou une épigramme Ce jeu fut assez répandu auXIVe siècle pour que Christine de Pisan nait pas dédaigné de donner placedans ses œuvres à des jeux à vendre Un nis du XVe siècle, qui faisait autrefois partie de la bibliothèque deM. Cigongne et qui appartient aujourdhui à S. A. R. Mgr le duc dAumule,contient un texte des Ventes damours qui ne compte pas moins de 180 couplets(voy. Recueil de Poésies françoises, V, 205). Les textes imprimés sont nota-blement moins longs; ils nont en moyenne que 66 couplets. Ils présententdailleurs entre eux, aussi bien quavec les mss., de très nombreuses variantes,quexplique la nature même du jeu. Nous croyons quon ne verra pas sansintérêt la descr
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