Œuvres de mGresset .. . il a pafTc le Tojr ,Du Monaftere , avec lui , fuit , va , mon fils , vole ou lhonneur tappelleReviens charmant , reviens toujours fidèle ; Que les zéphyrs te porrentfur les flots ,Tandis quici , dans un trifte repos,Je hnguirai forcément exilée,Sombre , inconnue , & jamais confolce ;Pars, cher ton heureux coursSois pris par-cout pour laîné des Amours. * Biii l8 V E R -V ER T, Tel fut ladieu dune Nonnain , pour diftraire & charmer fa langueur ,Entre deux diaps avoir à la fourdine ,Très - fouvent fait loraifon dans Racine,Et qui , fa
Œuvres de mGresset .. . il a pafTc le Tojr ,Du Monaftere , avec lui , fuit , va , mon fils , vole ou lhonneur tappelleReviens charmant , reviens toujours fidèle ; Que les zéphyrs te porrentfur les flots ,Tandis quici , dans un trifte repos,Je hnguirai forcément exilée,Sombre , inconnue , & jamais confolce ;Pars, cher ton heureux coursSois pris par-cout pour laîné des Amours. * Biii l8 V E R -V ER T, Tel fut ladieu dune Nonnain , pour diftraire & charmer fa langueur ,Entre deux diaps avoir à la fourdine ,Très - fouvent fait loraifon dans Racine,Et qui , fans doute , auroit de rrcs-giand coeurLoin du Couvent , fuivi lOifeau parleur. Mais cen eft fait , on embarque le drôle,Jufquà préfent vertueux , ingénu ,Jufquà prcfcnt modefte en fa parole :Puiffe fon cœur , conftamment défendu ,Au Cloître, un jour, rapporter fa vertu 1Quoi quil en foit, déjà la rame vole ,Pu bruit des eaux les airs ont retenti ,Un bon vent fouffle, on part , on eft Chant Troisième. 19 CHANT TROISIEME. 1-1A même Nef légère & vagabondeQui voituroit le faint Oifeau fur londe,Portoit aufli deux Nymphes, trois Dragonj ,Une Nourrice, un Moine, deux Gafcons :Pour un Enfant qui fort du Monaftcre,Cctoit ccheoir en dignes compagnons IAullî Ver-Vert , ignorant leurs façons ,Se trouva là comme en terre étrangère;Nouvelle langue & nouvelles leç furpris nentendoit point leur ftylc ;Ce nétoit plus paroles dEvangile,Ce nétoit plus ces pieux entretiens ,Ces traits de Bible & dOraifons mentales ,Quil entendoit chez nos douces Veftales,Mais de gros mots , Se imn des plus Chrétiens ;Car les Dragons, race affez peu dé parloient là que langue de Gargotte :Charmant au mieux les ennuis du ne fctoicnt que le Patron du vin ;Puis les Gafcons & les trois PerronnclletY concertoicnt fur des tons de ruelles iDe leur cô;c les Bateliers juroient,Rimoient en dieu , blafphcmoient & facroient !Leur voix flylce aux to
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