. Méthode naturelle de guérir : les maladies du corps et les deréglémens de l'esprit qui en dependent . maladies, ou dans tout autre état<ju corps : èC quoique ces idées jces fen/ations&L ces fentimens foienisdéréglés, extravagans ôc fans au-cune confiftance, le principe decla penfée & de nos déterminaHtions,ne laifle pas dinfluer fur cesopérations intellectuelles , dunemanière très-conforme à fa natu*ire 5 cèft-à-dire, quil ne laifle paade raifonner avec juftefle, de fccdéterminer avec jugement, & da,igir avec confiftance-, mais, commele vice des organes en interromptlharmonie, il ny a , p
. Méthode naturelle de guérir : les maladies du corps et les deréglémens de l'esprit qui en dependent . maladies, ou dans tout autre état<ju corps : èC quoique ces idées jces fen/ations&L ces fentimens foienisdéréglés, extravagans ôc fans au-cune confiftance, le principe decla penfée & de nos déterminaHtions,ne laifle pas dinfluer fur cesopérations intellectuelles , dunemanière très-conforme à fa natu*ire 5 cèft-à-dire, quil ne laifle paade raifonner avec juftefle, de fccdéterminer avec jugement, & da,igir avec confiftance-, mais, commele vice des organes en interromptlharmonie, il ny a , pour ainfiidire, que le groupe, laflemblaga& la liaifon de ces penfées & de<ces raifonnemens, qui foient faufl£es, extravagantes , contre nature;& tout-à-fait hors du fens commumVoila la meilleure idée que ipaye pu me former de ces mala-dies y dont la caufe eft fi abftrufe& fi obfcure , je ne la propofecependant que comme une fimpleconjedure philofophique, fi dau-cres peuvent les expliquer dune:manîére plus plaufîble,jy con-fens très Tome I. 166 Méthode naturelle %» ——————————», WB * ???!!? L I I I > CHAPITRE III- Réflexions fur la nature , la caufe& la théorie des maladies ai-gués , Epidèmiques & conta-gieufes > qui attaquent les anh *maux & les hommes. I. T Ou tes mes expériences 5& toutes les obfervationsque jai pu faire ou lire, montcappris que toute fièvre ou maladieaiguë,foit efTentielle,foitfympto-matique, eft appellée telle en équence de quelque vîteffe, plé-nitude , dureté, ou inégalité ex-traordinaire &. permanente dans;le pouls, jointe à une bouche mau- •vaife, pâteufe ou amére, & une lan-gue chargée ou couverte dimpure-tés j que le dérangement du pouls ;provenoitdune trop grande quan- we Guérir. 267 , tïté de globules fanguîns , deleur denfité ou de leur ténacitédémefurée ; que les impuretés dela langue & de la bouche étoienccaufées par lacrimonie & la falu
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