Traité d'anatomie humaine . orificemédian ou trou de Magendie ; deuxorifices latéraux ou trous de Luschka. a. Trou de Blagendie. — Lors-quon soulève la partie postérieuredu cervelet pour découvrir la toilechoroïdienne (fig. 468), on aperçoitconstamment au niveau du bec ducalaraus un orifice arrondi ou ova-laire, à bords irréguliers et commedéchiquetés. Cet orifice, signalépour la première fois par Magendieen 1842, a conservé depuis lors lenom de lillustre physiologiste : cestle trou de Magendie. Il est situésur la ligne médiane et mesure7 à 8 millimètres de longueur, sur5 à 6 millimètres de la
Traité d'anatomie humaine . orificemédian ou trou de Magendie ; deuxorifices latéraux ou trous de Luschka. a. Trou de Blagendie. — Lors-quon soulève la partie postérieuredu cervelet pour découvrir la toilechoroïdienne (fig. 468), on aperçoitconstamment au niveau du bec ducalaraus un orifice arrondi ou ova-laire, à bords irréguliers et commedéchiquetés. Cet orifice, signalépour la première fois par Magendieen 1842, a conservé depuis lors lenom de lillustre physiologiste : cestle trou de Magendie. Il est situésur la ligne médiane et mesure7 à 8 millimètres de longueur, sur5 à 6 millimètres de largeur. Il in-téresse à la fois la toile choroïdienneet la membrana tectoria et établit,par conséquent, une communicationdirecte entre le quatrième ventri-cule et la cavité sous-arachnoïdienne. Il en résulte que le liquide céphalo-rachidienpeut passer librement de la cavité ventriculaire dans la cavité sous-arachnoïdienneou, vice versa, de la cavité sous-arachnoïdienne dans le Fig. 4G8. Trou de Magendie. (Le bulbe est vu par sa face postérieure, le verniis élant fortementérigné en haut et les hémisphères cérébelleux eu deiiors.) 1, trou de Magendie. — 2, 2, toile choroïdienne du quatrièmoventricule. — 3, sillon médian postérieur du bulbe. — 4, 4, protu-bérance. — 3, vermis inférieui, avec r>\ la luette. — 6, amygdale. 590 NÉVUOLOGIE b. Trous de Luschka. — Indépendamment du trou de Magendie, le quatrièmeventricule présente deux orifices lateraux, qui le mettent encore en communicationavec les espaces sous-arachnoïdiens. Ces deux orifices^ signalés depuis déjà long-temps par Luschka (trous de Luschka), ainsi que par Key et Retzius, ont été décritsà nouveau, dans ces dernières années, par Marc Sée et par C. Hess. Ce dernier ana-natomiste les a rencontrés 51 fois sur 54 sujets examinés; ils sont donc à peu prèsconstants. Les trous de Luschka occupent, adroite et à gauche, lextrémité
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