Aymeris : roman . ( Je suis contente! je suis con-tente! )) et me donne toutes les perinissions. Elle augmente ma est froid au sujet de la Princesse. Il me regarde encore plus fixe-ment. Quest-ce quil peut bien simaginer? Sil savait ce quest lhôtelPeglioso, il se rendrait à lévidence : je ny jouerai dautre rôle quecelui dun gosse. Et encore! Tous ces vieux à ses trousses ne laissentguère de place pour lintrus. Nous verrons bien, quand les poses de por-trait auront commencé pour de bon. La Princesse voudrait les remettreà lautomne. Dans ce moment, pleine saison de Paris, pas moyen!


Aymeris : roman . ( Je suis contente! je suis con-tente! )) et me donne toutes les perinissions. Elle augmente ma est froid au sujet de la Princesse. Il me regarde encore plus fixe-ment. Quest-ce quil peut bien simaginer? Sil savait ce quest lhôtelPeglioso, il se rendrait à lévidence : je ny jouerai dautre rôle quecelui dun gosse. Et encore! Tous ces vieux à ses trousses ne laissentguère de place pour lintrus. Nous verrons bien, quand les poses de por-trait auront commencé pour de bon. La Princesse voudrait les remettreà lautomne. Dans ce moment, pleine saison de Paris, pas moyen! dit-elle. On entre, on sort, cest un va-et-vient continuel. Hier, il y avaitvingt-deux couverts à déjeuner. En plus des fidèles, deux ou trois étran-gers. Est-ce cela, un salon cosmopolite? Dans le fumoir, nous étions assis, avant le repas; une jeune femmeentre, dans une pelisse de skungs, comme en hiver, les cheveux courts ;elle est pâle, elle a une voix de séraphin; un paquet sous le bras. En 144. ^^ wc^ -^pi^^/^ct: 10 passant dans la salle à manger, elle dit quelques mots au maître dhôtel,lui remet le paquet. Au café, de retour dans le fumoir, il y avait un trapèze ^endu àlanneau du lustre. La dame, quon appelle Nina, laisse tomber sapelisse et apparaît en maillot de soie noir, comme un gymnaste ; deuxappels de mains, un (( ready f )), et elle sélance sur le trapèze, elle faitun rétablissement. Grand succès. Cela a paru tout naturel. Les cosmo-polites sont de drôles de corps. Lhôtel Peglioso est plein détrangers,car, outre les parents pauvres, la Princesse a toute une clientèle dAmé-ricains fixés à Paris; des ex-secrétaires, des lectrices, des gouvernantesquelle pension?ie; des prêtres, comme chez papa. Une salle leur est ré-servée. Lucia va a la messe tous les matins dans son oratoire. Elle a uncJwpelain. Sa charité est inépuisable. Dans un autre salon fonctionne une sorte dagence des étrangers,avec directeur, livres de comptes


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