. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 258 — courbe et circonscrivent ainsi un petit espace irrégulièrement circulaire appelé reculadûu que précèdent deux sortes de goulets dits coii/clct et et bouche 6, de sorte que les poissons, après avoir franchi la grande entrée, sont amenés natu- rellement, s'ils rebroussent chemin, a traverser la bouche et le coutelet qui se présentent devant lui et à s'assembler dans ces reculadou d'où ils ne peuvent plus sortir. Les reculadou sont désignés sous le nom de reculadou Sainl-Pierre RP et reculadou Saint-
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 258 — courbe et circonscrivent ainsi un petit espace irrégulièrement circulaire appelé reculadûu que précèdent deux sortes de goulets dits coii/clct et et bouche 6, de sorte que les poissons, après avoir franchi la grande entrée, sont amenés natu- rellement, s'ils rebroussent chemin, a traverser la bouche et le coutelet qui se présentent devant lui et à s'assembler dans ces reculadou d'où ils ne peuvent plus sortir. Les reculadou sont désignés sous le nom de reculadou Sainl-Pierre RP et reculadou Saint-Roch RR. L'entrée E donne accès dans un espace nommé chambre des grands travers GB et qui se continue latéralement avec les précédents reculadou. Cette cham- bre est interceptée en avant par deux pelifs travers F T dont la disposition repro- duit celle des grands et dont ils ne diffèrent que par leur moindre longueur. Ils forment avec les parées le reculadou levant RL et le reculadou pouren RN que précèdent une bouche B' et un coutelet et' ; à leur point de jonction, ils laissent une petite entrée mesurant un mètre de large et conduisant dans la chambre des petits travers. Celle-ci présente également deux petites parées ou traverses de bouche ib. Ces traverses forment avec les parées principales et de chaque côté une sorte d'en- tonnoir s'ouvrant dans un tour ou requinqué r l et r p, que précède un coutelet et". A leur autre extrémité, les traverses sont séparées par un clayonnage trian- gulaire, nommé les capucines P, et constituent avec celui-ci deux pertuis conduisant dans le bouledou d. Afin que les poissons parvenus dans le bouledou ne puis- sent se retourner et repasser par les pertuis des capu- cines, les roseaux qui limitent chacun de ces passages (fig. 112) sont à peine espacés de 20 centimètres près de la surface de l'eau et leur écart décroît à mesure qu'ils se rapprochent du fond où ils sont absolument en
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