. Picpus pendant la Commune . ier cette histoire. A cette distance, les détails, confus de près, se fondent etparaissent plus harmonieux dans lensemble; le cadre qui lesenvironne en fait mieux comprendre la signification. Dailleurs,le récit un peu hàtif quen lit par obéissance le vénéré Père Benoit,pour satisfaire à la pieuse curiosité des lecteurs encore émus desi tristes événements, ne contient pas des traits quil importe dene pas oublier. Tandis que disparaissent, emportées par le torrent (jui débordaet qui roule encore, tant de choses destinées à périr, puisse legerme béni, déposé dans le
. Picpus pendant la Commune . ier cette histoire. A cette distance, les détails, confus de près, se fondent etparaissent plus harmonieux dans lensemble; le cadre qui lesenvironne en fait mieux comprendre la signification. Dailleurs,le récit un peu hàtif quen lit par obéissance le vénéré Père Benoit,pour satisfaire à la pieuse curiosité des lecteurs encore émus desi tristes événements, ne contient pas des traits quil importe dene pas oublier. Tandis que disparaissent, emportées par le torrent (jui débordaet qui roule encore, tant de choses destinées à périr, puisse legerme béni, déposé dans le limon de la révolution, continuer à sedévelopper; puissent la dévotion aux Sacrés-Cœurs, ladorationréparatrice, toutes les œuvres de la Congrégation, fécondées parle sang de nos martyrs, sépanouir comme elles le promettent, et _ 4 — couvrir lEurope, lAmérique et lOcéanie, où nous sommes déjà,en attendant lAfrique et lAsie qui nous appellent, pour la gloirede Dieu et le salut des âmes!. LES MARTYRS DE LÀ COMMUNE CHAPITRE I Introduction. — Préparation éloignée, puis prochaine a la guerreET A LA Commune. Quelques jours après les assassinats de la Roquette et les mas-sacres de la rue Haxo, un journaliste de génie qui, pendant cetteépoque tragique, avait fait entendre les accents dun prophèteinspiré, Louis Veuillot, écrivait cette page (29 mai 1871) : « Les Dominicains sont morts en criant : Pour le bon Dieu!LArchevêque est mort, la main levée pour bénir ceux qui lassas-sinaient! Les Jésuites et les autres prêtres, nourris du pain desforts, sont tombés en offrant leur vie pour la gloire de Dieu et lesalut de la France. Dieu est vainqueur! il a pris des martyrs, nousaurons des miracles, nous serons sauvés! « On a remarqué que nos troupes, ou plutôt, comme le dit sibien la langue populaire, les Français, sont entrés dans Paris lejour où fut publiée la loi qui demandait des prières; et le jour oùlAssemblée national
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