. Voyages dans l'Amérique Septentrionale, dans les années 1780, 1781 [et] 1782. tpeut - être pas 11 frivoles quelles le bonheur neft compofé que de jouifTances ;or , les Dimanches font la feptieme partie denotre vie , &. û vous en défalquez pour lepjuple les jours de travail forcé , vous \errezquils font plus de la moitié de notre bon en donc des jours heureux, donnez-les àlAmérique , &. vous lui aurez fait un préfent inef-timable. Ces obfervations fur le Sabbath , fur ce jourde repos qui fuccede au travail, femblent ma-vertir que le mien efr. fini. PuhTe-î-il ne vous


. Voyages dans l'Amérique Septentrionale, dans les années 1780, 1781 [et] 1782. tpeut - être pas 11 frivoles quelles le bonheur neft compofé que de jouifTances ;or , les Dimanches font la feptieme partie denotre vie , &. û vous en défalquez pour lepjuple les jours de travail forcé , vous \errezquils font plus de la moitié de notre bon en donc des jours heureux, donnez-les àlAmérique , &. vous lui aurez fait un préfent inef-timable. Ces obfervations fur le Sabbath , fur ce jourde repos qui fuccede au travail, femblent ma-vertir que le mien efr. fini. PuhTe-î-il ne vousavoir pas paru plus long quà moi, & puifTiez-vous, après mavoir donné quelques raomens dans lAmérique sept en t. 301 dattention , ne pas fentir trop vivement le be-foin de cette diilïpation que je viens de preconi-fer. Reconnoifîez du moins, Monfieur , dans cefoible efTai mon dévouement à vos volontés, &.îe fincere attachement avec lequel jai lhonneurdêtre, Sec. A bord de la frégate /Emerayde dans labaiede Chefapeak , le iz Janvier 302 Voyages. DESCRIPTION DU PONT-NATUREL, Appelle en Virginie Rocky Bridge. £% M o N retour de mon voyage dans la Haute-Vir-ginie , il me reftoit le regret de navoir pu prendrerégulièrement les dimenfions du Pont-Naturel. Je ce*firois quun homme, qui fût à-la-fois DeiEnateur &.Géomètre , entreprit le voyage des Apalaches pour ceieul objet, Se quil partît muni des inftrumens nécef-faires pour le bien remplir. Perfonne nen etoit pluscapable que M. le Baron de Turpin, Capitaine dans leCorps royal du Génie. Il réunit en effet â toutes lesconnoiifances, qui font portées à un fi haut point dansle Corps auquel il appartient, le talent de defîîner avecautant de facilite que de précifion-, il avoit de plus af-fez d habitude de la langue angloife, pour pouvoir fepaffer dinterprète. Je propofai donc à M. le Comtede Roch&nbeau de le charger de cette commifïîon,dont jétois sûr quil sacquitteroit avec plaiiir.


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