. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . Ea vertu fuit les excez. DES MOEURS. ^y EXTLICAriON de la newviémc Figwre. Daua lescxtremitcz toujours lhomme s*c^are,LAvare & \^^ Prodigue ont le même dcraut,Marche comme tu dois . Jamais le fol IcareNe fût tombé fi bas, sil neut voi4 G haut, UISQJLJE nous avonsappris que la Vertu neftquad!on , il faut necef-fairement rompre avecelle, ou fe refoudre à neplus fouffiir ioifiveté.Le [travail doit eftre nôtre repos ; &nous ne pouvons que dans
. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . Ea vertu fuit les excez. DES MOEURS. ^y EXTLICAriON de la newviémc Figwre. Daua lescxtremitcz toujours lhomme s*c^are,LAvare & \^^ Prodigue ont le même dcraut,Marche comme tu dois . Jamais le fol IcareNe fût tombé fi bas, sil neut voi4 G haut, UISQJLJE nous avonsappris que la Vertu neftquad!on , il faut necef-fairement rompre avecelle, ou fe refoudre à neplus fouffiir ioifiveté.Le [travail doit eftre nôtre repos ; &nous ne pouvons que dans nos fueurstrouver nôtre rafraichifTement. Auflîfommes nous entrez dans la carrièreavec cette refolution: Mais-nous navonspas confideré quelle eft fon étendue,& quels font fes limites. C*eft ce quele Peintre adelTein de nous inftruire en*se Tableau. Il nous y reprefcnte k^. ^tf LA DOCTRINE Vertu au milieu dun cercle , & par côti*fequent renfermée dans la- circonférencede cette Figure. Il nous la montre fouslevifagede la Libéralité,Se la fait pa-roître pleine de majefté , confiante ,inébranlable , ne regardant ny à droitny à gauche , & nous témoignant parfon a(5tion ^ que les deux Femmes quifont à fes cotez, font également Tes enliemies. La plus jeune fe pei««- 5 le dé-guife^iôc fe pare. r^f elià yer débloUkles yeuv , ^ iê faire prendre pour cequelle neft pas : Mais la Vertu qui nepeut être rrompée , luy reproche auflibien qaà lautre , fes dércglemens defes fureurs , Se les accufe toutes deuxdavoir rompu cette celefte mefure aveclaquelle elleSfont obligées de travaillerà la diftîibution de leurs biens. Cesbrutales s ofFenfent de la feverité de Tesréprimandes ; Se par une ridicule often-tation , veulent fè faire pafFer lune Sclautre pour la même Vertu, La vieille,comme la plus opiniâtre & la plus folle,luy foûtiÃ
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