. Dictionnaire de physiologie. Physiology. FiG. 50,â Coupe schématique de l'abdomen de la Lucilia cÅsar, pour montrer les mou- vements alternatifs d'élévation et d'abais- sement des plaques sternales et des flancs pendant la respiration. (D'après Platkau.) CO- Le quotient respiratoire â est généralement, chez les Insectes, assez inférieur à l'unité. Variable suivant les phases de l'évolution, il a été trouvé par Regnault et Reiset de 0,74 à 0,81 chez le Ver à soie à la fin de la croissance, tandis que chez la chrysalide, il n'était plus que de 0,64 (Voir plus loin le chapitre Mét
. Dictionnaire de physiologie. Physiology. FiG. 50,â Coupe schématique de l'abdomen de la Lucilia cÅsar, pour montrer les mou- vements alternatifs d'élévation et d'abais- sement des plaques sternales et des flancs pendant la respiration. (D'après Platkau.) CO- Le quotient respiratoire â est généralement, chez les Insectes, assez inférieur à l'unité. Variable suivant les phases de l'évolution, il a été trouvé par Regnault et Reiset de 0,74 à 0,81 chez le Ver à soie à la fin de la croissance, tandis que chez la chrysalide, il n'était plus que de 0,64 (Voir plus loin le chapitre Métamorphoser.). D'après les recherches récentes (1909) de M. Pauhon, il est, chez les Abeilles, très voisin de l'iiiiité et varie peu avec les saisons, circon- stance qui s'explique par ce fait qu'elles brûlent constamment du glucose. Pendant le jeûne la quantité de CO- éliminée diminue, et, chez la Blatte privée de nourriture depuis quelques jours, on peut constater une baisse soudaine et assez considérable dans la pro- duction de ce gaz (BOtschli). L'exercice musculaire a une grande influence sur l'activité de la respiration : l'accélération des mouvements respiratoires qu'elle détermine l'atteste déjà et l'analyse des gaz expirés nous en donne une preuve nouvelle : d'après Newport, un Bourdon, ù l'état de repos, ne produisait que 0,30 0/0 de CO'^ en 24 heures, tandis que le même individu, s'agitant avec violence, en dégageait 0,34 dans l'espace d'une heure ; l'activité respiratoire était donc devenue 27 fois plus grande chez l'animal passant de l'état de repos à l'état d'excitation. L'intensité des échanges respiratoires est en rapport direct avec la température (Treviranus, IîCtschli, Vku- non). C'est ainsi que, dans une expérience de Bltsculi sur la Blatte, faite à une température de 32°, la quan- tité de CO^ expirée fut dix-sept fois
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