. Lettres d'un François. ang des occupations vainestoutes celles qui nont pas des fonde-mens plus réels. Ceil abufer de la Géo-métrie que de ne Tx^mployer quà cal-culer des Enigmes , car jappelle ainfîtoutes ces Queftions arbitraires que Tonembarraife exprès pour avoir le plaifirde les développer par le Calcul, & doùil ne réfuite dautre avantage que le mé-rrite de la difficulté vaincue. Combien deProblêmes ne font en effet que des Eni-gmes plus compliquées que les Logo-grypbes du Mercure , mais aulfi inutilesà lavancement de nos connoifTances !Les Sçavans devroient penfer aifez-biendeux-mêmes,
. Lettres d'un François. ang des occupations vainestoutes celles qui nont pas des fonde-mens plus réels. Ceil abufer de la Géo-métrie que de ne Tx^mployer quà cal-culer des Enigmes , car jappelle ainfîtoutes ces Queftions arbitraires que Tonembarraife exprès pour avoir le plaifirde les développer par le Calcul, & doùil ne réfuite dautre avantage que le mé-rrite de la difficulté vaincue. Combien deProblêmes ne font en effet que des Eni-gmes plus compliquées que les Logo-grypbes du Mercure , mais aulfi inutilesà lavancement de nos connoifTances !Les Sçavans devroient penfer aifez-biendeux-mêmes, pour fe regarder commeredevables à lEtat du fruit de leurs Traryaux. La Réputation la plus brillante btJN Fkanç(5is. lor parmi quelques Particuliers qui nellimcnnque ce qui cil: de leur genre , ne vaut pasla forte de confidération quacquièrentinfailliblement dans le Public ceux quisoccupent uniquement de lavantage deleurs lhonneur dêtre , Monsieur , Votre très-huiîible , ôcCo. ïiij ^02 Lettres LETTRE XLII. A Monfîeur le Marquis Du T* *» De Stamford , Sic. - MONSIEUR, IN E foyez pas furpris Çi je refte fîlong-rems à la Campagne , je fuis icidans un des lieux de lAngleterre lesplus riants, & avec les gens du mondeles plus aimables , des gens qui nontpoint les préjugés de leur Nation , &contre lefquels ceux de la nôtre ne tien-nent pas ; qui joignent aux qualités doùdépend la sûreté de la Société, toutescelles qui en font lagrément ; qui vousplairoient à vous - même, & qui fenti-roient ce que vous valez ; que votrecommerce rendroit François, & aveclefquels vous deviendriez Anglois fansvous en appercevoir. Si dans ce féjouragréable où le plaifir & la liberté habi-tent , on ne fuit pas en tout notre façoade penfer , du moins on y fuit régulière-ment notre façon de vivre : celle de Lon- î)uN François. 103ânes ma été plus dune fois à charge,quelques reflriélions que jy aye tou-jours mifes. Les plaifirs de la
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