. Gazette des beaux-arts . recherches inutiles. On ne voit distinctement que ce quiétait logiquement visible dans une action aussi rapide, aussi mouve-mentée. Une discrétion semblable se remarque dans la peinture. Les tonschoisis avec un goût exquis donnent la note juste sans éclat intempes-tif; ils se fondent harmonieusement dans une atmosphère gris doréeoù la lumière attiédie du matin est encore tamisée par les nuages depoussière. Nous connaissons peu de tableaux où la réussite se montre aussicomplète, et cest peut-être ce qui nous force à chercher des termes decomparaison en dehors de lépoq
. Gazette des beaux-arts . recherches inutiles. On ne voit distinctement que ce quiétait logiquement visible dans une action aussi rapide, aussi mouve-mentée. Une discrétion semblable se remarque dans la peinture. Les tonschoisis avec un goût exquis donnent la note juste sans éclat intempes-tif; ils se fondent harmonieusement dans une atmosphère gris doréeoù la lumière attiédie du matin est encore tamisée par les nuages depoussière. Nous connaissons peu de tableaux où la réussite se montre aussicomplète, et cest peut-être ce qui nous force à chercher des termes decomparaison en dehors de lépoque où nous vivons. 11 faut remonter à laplus belle période de lart hollandais pour trouver les analogues dontM, Pettenkofen a pu sinspirer. Les Fo/onifazVes hongrois, — nous ne pai-lons pas des autres tableaux de cet artiste, — veulent être traités aveccet honneur, et nous ne croyons pas que leur prétention semble excessiveà quiconque les examinera avec attention. Lœuvre de M. Pettenkofen T, COUTURE PINX CH. COURTRY SC Gazette des Beaux-Arts, LE TROUVERE, [ Collection Sedelmeyer ) I^ Salmort-Paris. VENTES A LHOTEL DROUOT. 415, du reste, bien connue par les expositions successives qui en ont été faitesau cercle de lUnion artistique, au palais Bourbon (exposition au béné-fice des Alsaciens-Lorrains) et à Vienne en 1873. Cest à la suite de cettedernière exposition que lempereur dAutriche a voulu honorer spécia-lement le peintre en le créant chevalier, et en lui conférant lordre dela Couronne de chêne. Lexistence artistique de M. Pettenkofen ne sarrête pas à 1852 ; nousallons indiquer brièvement ses productions depuis cette époque. Cesont, en général, des scènes de la vie rustique en Bohême et en Hongrie,et quelques-unes se recommandent par les qualités habituelles du peintre:un vif sentiment de poésie naïve et une correction des plus dé ce titre, on peut citer le Village de Hongrie, de la collection Dreyfus;
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