. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. ière, famille à laquelle se rapportaitsans doute aussi une espèce éteinte de lile Rodrigue,décrite et figurée par le voyageur François Léguât sous lenom de Solitaire. La découverte, faite par M. , dune grande quantité dossements de Solitaire, apermis dernièrement de vérifier lexactitude de cetteopinion. Dautre part, en compulsant les relations desvoyages de Cornélius Neck (ou Van Neck), de Jacob VanIleermskerk, de sir Thomas Herbert, de François Caucheet les livres et catalogues de Clusius, de Tradesc


. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. ière, famille à laquelle se rapportaitsans doute aussi une espèce éteinte de lile Rodrigue,décrite et figurée par le voyageur François Léguât sous lenom de Solitaire. La découverte, faite par M. , dune grande quantité dossements de Solitaire, apermis dernièrement de vérifier lexactitude de cetteopinion. Dautre part, en compulsant les relations desvoyages de Cornélius Neck (ou Van Neck), de Jacob VanIleermskerk, de sir Thomas Herbert, de François Caucheet les livres et catalogues de Clusius, de Tradescant, dO-léarius, les manuscrits de sir Hamon Lestrange et unefoule dautres documents quil serait trop long dénumérerici, en comparant les peintures exécutées, évidemmentdaprès le vivant, par Roland Savery et dautres artistes duxvne siècle, on est arrivé à cette conclusion que le Dronteexistait encore à lde Maurice quand les Hollandais visi-tèrent cette ile en 1398, et quil y a même vécu jusquevers lannée 1690, que plusieurs individus de cette espèce. Dronte ou Dodo. ont été amenés vivants en Hollande et en Angleterre dansle courant du xvne siècle et que des dépouilles ont étémontrées et ont figuré dans des musées, où malheureuse-ment elles ont fini par se détériorer et par disparaître. Ona pu même reconstituer cette espèce disparue, ou plutôtces espèces, car il est à peu près certain que lile Mauriceet peut-être lîle delà Réunion possédaientplusieurs formesde Drontes, différant les unes des autres par le plumageet peut-être par les dimensions. A en juger par les pein-tures des maîtres hollandais, ces oiseaux étaient les unsdun brun fuligineux, les autres dun fauve clair ou mêmedun blanc uniforme ; ils avaient les ailes courtes ou mêmeréduites à deux touffes de plumes, la queue représentéeégalement par un simple panache, situé dans la régionpostérieure du corps, qui était couvert, sur le reste de sonétendu


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