. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1899 OBSERVATIONS SUR QUELQUES EQU1DES EOSSILES 541 4. â Relations du genre Hippamon et du genre Pendant longtemps, le genre Hipparion a été considéré comme l'ancêtre direct du genre Equus. Si l'on ne considère que les mem- bres, il est certain que VHipparion représente une forme beaucoup inoins évoluée que les Chevaux, dans lesquels les deuxième et qua- trième doigts sont beaucoup plus réduits et où le type Solipède est tout à fait réalisé. Si l'on considère la dentition l'on voit au con- traire que, par certa
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1899 OBSERVATIONS SUR QUELQUES EQU1DES EOSSILES 541 4. â Relations du genre Hippamon et du genre Pendant longtemps, le genre Hipparion a été considéré comme l'ancêtre direct du genre Equus. Si l'on ne considère que les mem- bres, il est certain que VHipparion représente une forme beaucoup inoins évoluée que les Chevaux, dans lesquels les deuxième et qua- trième doigts sont beaucoup plus réduits et où le type Solipède est tout à fait réalisé. Si l'on considère la dentition l'on voit au con- traire que, par certains caractères, notamment par l'isolement de la colonnette médiane (ou denticule interne du premier lobe) Y Hip- parion est plus évolué que le Cheval. Mmo Pavlow a insisté, avec beaucoup de force, sur ce double phénomène et s'est appuyée sur lui pour exclure complètement Y Hipparion de l'ascendance directe du genre Equus. taudis que d'autres paléontologistes, à la suite de Cope, admettent, pour les Chevaux, une origine diphylétique. Sans nier d'une façon absolue la réalité de ce phénomène de convergence, je serais plus porté à admettre la théorie soutenue avec beau- coup de talent par Mmo Pavlow, théorie en faveur de laquelle on peut apporter un nouvel argument tiré de l'examen des molaires inférieures de première denti- tion. Nous avons au Muséum, dans les collections recueillies à Pikermi et au Léberon par M. Albert Gaudry, un grand nombre de mandibules de jeunes Hippa- rion avec dentition de lait et l'on peut coustater, sur ces pièces, que les piliers, ou colounettes supplémentaires, se ren- contrent un peu partout : à l'angle an- téro-interne, entre les deux lobes, mais jamais à l'angle postéro-interne (fig. 20 à 22). Si, comme le veulent beaucoup de paléontologistes, on considère les mo- laires de lait comme représentant un souvenir a
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