Anna : ou, La piété filiale . TOURS Ad MAME ET O, CHAPITRE PIIITillH. La famille Saint-Ange. La marquise de Saint-Auge était assise sur undivan, dans un salon richement décoré; elletenait la tète à demi inclinée vers le plancher,et dans son regard fixe, immobile, se peignaitun dépit violemment concentré. Le marquisétait debout devant elle ; ses traits annonçaientla douceur de caractère ; il tournait vers safemme un œil presque suppliant, car il pres-sentait un orage, et il laurait voulu commandeur dOrmessan, oncle de la mar- 1 6 ANNA. quise et jadis son tu


Anna : ou, La piété filiale . TOURS Ad MAME ET O, CHAPITRE PIIITillH. La famille Saint-Ange. La marquise de Saint-Auge était assise sur undivan, dans un salon richement décoré; elletenait la tète à demi inclinée vers le plancher,et dans son regard fixe, immobile, se peignaitun dépit violemment concentré. Le marquisétait debout devant elle ; ses traits annonçaientla douceur de caractère ; il tournait vers safemme un œil presque suppliant, car il pres-sentait un orage, et il laurait voulu commandeur dOrmessan, oncle de la mar- 1 6 ANNA. quise et jadis son tuteur, était à quelque dis-tance des deux époux, lisant dans un journalles nouvelles du jour, qui n étaient rien moinsque rassurantes. On entrait alors dans la se-conde aun^e de la révolution. La marquise rompit la première un silencequelle ne paraissait garder quavec effort.« Allez, Monsieur, dit-elle au marquis dunton sec, courez encenser votre idole, enivrezvotre chère Anna de vos fades éloges ; vantez-annaoulapitf00marl


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