Mémoires de littérature tirez des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis le renouvellement de cette Académie jusqu'en 1705 . a Syrie & la Mefopotamie, que les Ifrac-lites sy accoutumèrent, & leur idolâtrie fut la fource detous leurs malheurs. Quand donc il sagit dexaminer lesantiquitez du pays où ces fuperftitions ont régné, il nefaut pas en aller chercher les origines ailleurs que danscelles qui font marquées dans les livres du monde les plusanciens ,qui font ceux de lHiiloire fainte. De forte que cesdieux dHeliopolis , dans iinfeription de Baalbek, 7ra-rç&l
Mémoires de littérature tirez des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis le renouvellement de cette Académie jusqu'en 1705 . a Syrie & la Mefopotamie, que les Ifrac-lites sy accoutumèrent, & leur idolâtrie fut la fource detous leurs malheurs. Quand donc il sagit dexaminer lesantiquitez du pays où ces fuperftitions ont régné, il nefaut pas en aller chercher les origines ailleurs que danscelles qui font marquées dans les livres du monde les plusanciens ,qui font ceux de lHiiloire fainte. De forte que cesdieux dHeliopolis , dans iinfeription de Baalbek, 7ra-rç<ifoibio), dans celle de Gruter , & les autres de Palmyre , nefont autres que celuy qui efl connu par lEfcriture fainte,fous le nom de Baal, par les anciens fous celuy de Bel,dont les Grecs ont formé Belus , Belis , Belenus, Bolus,Bolanus, Bellucadrus, & tant dautres, outre les compofezcomme Belfamin ,feigncur des cieux, qui efl purement Hé-breu , & divers autres qui fe trouvent recueillis & expli-quez par Selden dans fon traité de diis Syris, par Voffiusdans fon grand ouvrage de lIdolâtrie, & par XxxiJ 532 MEMOIRES DISSERTA T I 0 N SUR L A N N E E DE LA NAISSANCE DE JESUS-CHRIST, decovterte PAR LES MEDAILLES ANTIQUES. Par feu M. Vaillant le Père. IL ne faut pas seftonner û tant de perfonnes éclairées:ignorent les chofes les plus cachées , puifquelles ne fça-vent pas fbuvent les plus communes. Les Chreftiens neparlent que de la vie & de la mort de Jefus Chrift; cepen-dant ceux qui ont écrit de lannée de fa naiffance , ne fontpas daccord entreux, non plus que fur lannée de (a connoiffance quon avoit de lune & de lautre seftperdue peu à peu , 6c lon eft enfin venu à nen fçavoir plusprécifément le temps. Les anciens Pères de iEgfifè nom pas commencé demarquer les années par la naiffance de Jefus-Chrift : ils feiervoient dautres époques. Ceux du Patriarchat dAlexan-drie prenoient la leur du jour de la bataille Acliaque, l
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