. Le théâtre villageois en Flandre; histoire, littérature, musique, religion, politique, moeurs, d'apres des documents entìerement inédits. ur la sauce, ce qui se pratique exactement tousles ans, et quoique labbaye nen ait aucun profit, à causedes dépenses et nourriture quelle est en usage de donneraux porteurs, se porte ici, ce qui se paie en argent,fl. 1-12-0. » Enfin, la troisième coutume apparaît sur un petit tableaude lancienne école flamande, vraie merveille de colorisétincelant. Une dame de haut rang chemine à travers leverger dune ferme. Elle est accompagnée de paysannescostumées à la


. Le théâtre villageois en Flandre; histoire, littérature, musique, religion, politique, moeurs, d'apres des documents entìerement inédits. ur la sauce, ce qui se pratique exactement tousles ans, et quoique labbaye nen ait aucun profit, à causedes dépenses et nourriture quelle est en usage de donneraux porteurs, se porte ici, ce qui se paie en argent,fl. 1-12-0. » Enfin, la troisième coutume apparaît sur un petit tableaude lancienne école flamande, vraie merveille de colorisétincelant. Une dame de haut rang chemine à travers leverger dune ferme. Elle est accompagnée de paysannescostumées à la façon des anciennes béguines. Deux petitsgarçons tiennent les pans de sa robe. Devant elle marche,en jouant, un cornemuseux, la tête coiffée dun chapeaurond surmonté dun plumet. Évidemment, cest la proprié- (1) Annales de lAcadémie darchéologie de Belgique, t. xv, p. 48. — 180 — taire de ces domaines qui fait sa joyeuse entrée, et qui est, par un droit féodal, lobjet de cette aubade rustique (1). Détachons de cette scène traditionnelle la figure du cornemuseux, qui nous paraît esquissée magistralement :. Au mois de juin 1873, un jeune pâtre entonnait mélan-coliquement, au milieu des prairies verdoyantes qui^voisinent le village dOombergen, une mélodie fort origi-nale ayant pour timbre : p g?^ ^ Ne dirait-on pas un vrai motif pour cornemuse, instru-ment complètement abandonné en Flandre? On pourraitfaire un recueil intéressant de ce qui se chante, vers lecoucher du soleil, aux environs de la ville dAudenarde. Dans lanalyse dun ancien drame comique faite parM. de Villemarqué, nous voyons le roi David, arrivé aumont Thabor, en Arabie, apostropher ses « écuyers etchevaliers, » en ces termes : « Jouez, ménestrels et tam-bours, et vous, mes trois cents harpes et mes trois cents (1) La peinture est sur panneau et provient du notaire De Mukler<VAudGnarde, comme latteste le cachet en cire rouge cxuelle porte aurevers. Elle est conserv


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