. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. FiG. 1. â Pectiiticiilis au dobiit do son sillon ; l'animal est vertical et plonge par l'avant dans le sable. sur le sable, arrive à s'y relever et à s'y enfoncer en utilisant l'éta- lement de sa sole plantaire. La sortie du pied hors de la co(|uille se fait la sole pliée en deux, en coin, comme chez Niicula «ig. 1); et l'étalement après la pro- traclionse produit de même; je renvoie donc, sans insister plus, à la description de DESHAVEset aux schémas que j'ai donnés pouryYMC'i//a. Mais chez Pcctuncuhis, au contraire de cet anim


. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. FiG. 1. â Pectiiticiilis au dobiit do son sillon ; l'animal est vertical et plonge par l'avant dans le sable. sur le sable, arrive à s'y relever et à s'y enfoncer en utilisant l'éta- lement de sa sole plantaire. La sortie du pied hors de la co(|uille se fait la sole pliée en deux, en coin, comme chez Niicula «ig. 1); et l'étalement après la pro- traclionse produit de même; je renvoie donc, sans insister plus, à la description de DESHAVEset aux schémas que j'ai donnés pouryYMC'i//a. Mais chez Pcctuncuhis, au contraire de cet animal et en raison même de la massivité du pied, le disque s'étend moins nettement que chez ^'llcula, sans presque perdre de son épaisseur, et l'on ne remar- que pas cette concavité de la face supéro-latérale du pied, si ca- ractéristique de Nucula. Il est certain qu'ici doit se produire un très réel déplacement du centre de gravité de l'animal, par suite de la protraction de cette énorme masse pédieuse où afflue Ihémo- lymphe; ce déplacement doit puissamment aider la prise d'appui dans le sable et remplacer physiologiquement, dans une certaine mesure, 1' « ancrage » par la concavité du pied de ^'ncula. Mouvements de la coquille. â Toute la locomotion de Pectunculus est assez délicate à observer, à cause d'un phé- nomène assez particulier qui la masque : la coquille est ani- mée d'un perpétuel mouve- ment de rotation oscillatoire dans son plan sagittal et au- tour d'un axe qui joint à peu près les centres de gravité des valves, probablement par suite d'un elïort alternatif des rétracteurs pédieux anté- rieurs et postérieurs. De sorte que si l'on tente de tracer le lieu décrit parles crochets pendant la progression, on n'obtient pas de figure comparable à celle de la Nucule; mais on en obtient. Fio. 2. â Oscillations antéro-postérieures de la coquil


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