Revue de l'art chrétien . mérite une attention particuliè fallut malheureusement, deux heures aprèslouverture, la replacer près des ossements, sansavoir pu à loisir ni surtout tlessinerles belles étoffes, si bien conservées, de la tuniqueet de la chasuble de lévêque, La volute divoire, dont je fis alors un croquis,complété pour la Revue au moyen dune photo-graphie faite à la hâte, était séparée de la ham-pe, en bois léger et tout ces deux par-ties se trouvait sans doute un nœud,en forme desphère aplatie, sculptée ou non. Peut-être exis-te-t-il encore ? Pour le vérifier


Revue de l'art chrétien . mérite une attention particuliè fallut malheureusement, deux heures aprèslouverture, la replacer près des ossements, sansavoir pu à loisir ni surtout tlessinerles belles étoffes, si bien conservées, de la tuniqueet de la chasuble de lévêque, La volute divoire, dont je fis alors un croquis,complété pour la Revue au moyen dune photo-graphie faite à la hâte, était séparée de la ham-pe, en bois léger et tout ces deux par-ties se trouvait sans doute un nœud,en forme desphère aplatie, sculptée ou non. Peut-être exis-te-t-il encore ? Pour le vérifier, il aurait fallu enle-ver du cercueil momentanément les ossementset les restes de vêtements : ceci ne fut pas permis. Voici la volute (V. pi. XXV (c). ), dessinéeaussi exactement que possible. Cest une tigevigoureuse, à quatre pans arrondis angleset garnie de bourgeons, disposés sur quatre 1. Ibidevi, pp. 419 et 420. 2. Lettre du C» Riant, p. 29 août 1S83. liauir k IjM d]\:i:[m\ ({ . QniiiSr fU iinniT tvomvc 5aus. le tomlvaubulacr iw-ijuc NHnaers. s^tiàmts. 471 rangs. Elle se divise en deux rameaux, terminésau centre par des têtes humaines, dun aspectsauvage. Dun côté les moustaches sont relevées,de lautre elles sont tombantes et assez longues,à la mode chinoise. Des feuillages analogues àceux des bordures des vitraux du temps séta-lent sur la volute. Une douille en cuivre sertit la partie inférieure;on y lit ce mot: BACVLVS. Une autre douillesemblable, jimagine,placée en dessous du nœud,portait un autre mot,CONSOLATlONlS par exem-ple, pour compléter le sens. Cest une hypothè en était-il du bâton de bois, terminé pardeux garnitures annulaires à six pans en cuivre,trouvé dans le tombeau de Guillaume de Rotz,abbé de Fécamp, mort en 1105. Sur lune desgarnitures se lisait : CONSOLATIONIS etsur lautre VIRGA CORRECTIONIS (). Ulger, décédé en I149, fut un des grandsévéques dAngers : il fut le premi


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