. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . e^ay mant mieux le laiiîer en fa bonne vo!onté,& au milieude Ces forces?que den tirer d auantage a fon detriment,differant le furplus au lendemain queie les remets tous deux en campagne, où ie les entreprens de trot, ôc en tire autant de fautsque i en puis auoir par raifon5 continuant cet ordre mfques 1 ce quils les fautent de la hauteurque leurs forces le permettent ; rec
. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . e^ay mant mieux le laiiîer en fa bonne vo!onté,& au milieude Ces forces?que den tirer d auantage a fon detriment,differant le furplus au lendemain queie les remets tous deux en campagne, où ie les entreprens de trot, ôc en tire autant de fautsque i en puis auoir par raifon5 continuant cet ordre mfques 1 ce quils les fautent de la hauteurque leurs forces le permettent ; recommençant par la plus bâfre à les y faire au galop, leur enprefentant de iouren iour de plus en plus hautes félon quils sy adreiTent iufques à la vrayeproportion de leur courage & difpofition. Si ie me trouue en ville fi grande quil falîuft employer beaucoup de temps pour en fortir,Bc pour paruenir à quelques lieux propres à mon deflein,fen fuppofe dautres entre deux mu-railles , ou ie me comporte auec eux tout de mefme qu à la campagne, la leur renforçant dedéplus en plus félon quils sy auancent,allant toufipurs des plus petites aux plus grandes, $£ucc le plus de facilité que faire fe peur*. gg La Cauàlerie Fïançoife, ET pour luy faire franchir les foflez, attendu quil s en trouue qui retienent tellement leuf§forces liées & comointes, quils ne les peuuent étendre quà force de coups, & totifiétîrs àcontrecoeur pour fe bien élancer ; & quil y en a auflî dautres qui ont plus dinclination à fau-ter les barrières & les bayes, que les tranchées tant étroites puiflent elles eftre ; ie les y gou-verne félon quils me femblent y eftre difpofez, ou difficiles à y réduire j fi bien que recon-noiffant que leur difficulté procède ou dapprehenfion quils ont de tomber dedans, ou de lâ-cheté de cœur j fi ceft dapprehenfion,apres auoir fait faire crois ou quatre petis foflez au tra-uers de quelque long chemin, ou entre deux murailles, ie leur fais fuy
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