. Filles et ga . * SUZANNE. 15 plusieurs en peau de truie; mais ils nont pas su pourquoi ces deux belles ieunesfilles élevaient une fleur dans leur main. Ce quils nont pu découvrir après avoir travaillé, médité, sué, pâli, mademoi-selle Suzanne la trouvé tout de suite. Son papa lavait menée au Louvre, où il avait affaire. Mademoiselle Suzonregardait les antiques avec surprise et, voyant des dieux à qui il manquait lesjambes, les bras, la tête, elle se disait en elle-même : « Ah! ah! ce sont là lespoupées des messieurs, et je vois que les messieurs cassent leurs poupées commefont les petites fi
. Filles et ga . * SUZANNE. 15 plusieurs en peau de truie; mais ils nont pas su pourquoi ces deux belles ieunesfilles élevaient une fleur dans leur main. Ce quils nont pu découvrir après avoir travaillé, médité, sué, pâli, mademoi-selle Suzanne la trouvé tout de suite. Son papa lavait menée au Louvre, où il avait affaire. Mademoiselle Suzonregardait les antiques avec surprise et, voyant des dieux à qui il manquait lesjambes, les bras, la tête, elle se disait en elle-même : « Ah! ah! ce sont là lespoupées des messieurs, et je vois que les messieurs cassent leurs poupées commefont les petites filles. » Mais quand elle passa devant les deux jeunes filles quitiennent une fleur, eii-- leur envoya un baiser, parce quelle les trouvait jolies. Son père lui demanda alors :« Pourquoi sofifrent-elleslune à lautre une fleur? »Et Suzanne répon^iit aus-sitôt : « Pour se souhaiter leuifête. » yn--.
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