. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . oient fiers de leur pudique flamme , Ils invoquoient leur Dieu, leur dame,Rien de leur cœur ne troubloit le repos ; Et leurs vertus et leur tendresse En faisoient bientôt des héros. Sils savoient aimer leur maîtresse,Ils savoient chérir leur gueriiers unissoient leurs annes :La gloire en avoit plus de charmesQuand ils la partageoient ainsi. Hélas I et si dans la victoireLun deux tomboit sous le coup ennemi Qui devoit fraj^per son ami , 11 disoit, en perdant la vie :« Pour me sauver il lauroit fait aussi. » Quils étoient bea


. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . oient fiers de leur pudique flamme , Ils invoquoient leur Dieu, leur dame,Rien de leur cœur ne troubloit le repos ; Et leurs vertus et leur tendresse En faisoient bientôt des héros. Sils savoient aimer leur maîtresse,Ils savoient chérir leur gueriiers unissoient leurs annes :La gloire en avoit plus de charmesQuand ils la partageoient ainsi. Hélas I et si dans la victoireLun deux tomboit sous le coup ennemi Qui devoit fraj^per son ami , 11 disoit, en perdant la vie :« Pour me sauver il lauroit fait aussi. » Quils étoient beaux ces temps de la chevalerie ! O mes amis , vous êtes sort de nos aïeux excite votre envie. Ecoutez-moi, soyons unis, Mais soyons unis pour la vie ;Quà lamitié nos cœurs se livrent tout entiers : Et nous verrons, bons chevaliers,Naître pour nous le temps de la chevalerie. Edouard L***.OflGicier au corps royal dEtat-major. VVVVVVVVVV\VVV«VV\^IVtVVVVVVVV\V«\VV\\AAVM/VV\VV«VV>VV\\\VVVVVV\VV\\VVVV\VVV^VVV\\VV> LE X>e. Vétat de la France et de lEurope, Les leçons se multiplient pour la société, commesi elle étoit piès daccomplir ses destinées. Desbruits sourds de tempêtes grondent de toutes parts*les peuples agités dun malaise inconnu, ne saventplus où sarrêterj et les rois hésitant dans leutfmarche , cherchent partout des limites à leu,r pi^istsance. 11 ny a plus de caractères forts, parce quijny a plus de fortes croyances : la foi nest pli^s \^lumière de la société; elle ne brille plus que xxaxdes lueurs; et les rois et les peuples chancelle; diroit que tous sont dans lattente dun grandévénement hors des lois ordinaires de la où le pouvoir devroit commander despartis se forment; tous les royaumes de rEuropcse divisent, et deux peuples ennemis sélèvent danschaque nation. Et doù vient un si grand mal ? des doctrinesqui partagent la société. Il <j0 au fond de notrenature un principe


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