Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ©ci-sif. Cétait là encore un des résultats de lalliance de lesprit duchristianisme avec le génie germanique ou celtique, pour parlerdune façon plus générale. La doctrine évangélique, qui avait relevéla femme de son asservissement, se trouvait en complète commu-nauté de sentiments avec les idées des hommes du Nord. Ceux-ci,avec leur pénétration intellectuelle bien supérieure à la grossièrehabileté des Latins, avaient reconnu chez les femmes ce dondintuition spontanée que bien
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ©ci-sif. Cétait là encore un des résultats de lalliance de lesprit duchristianisme avec le génie germanique ou celtique, pour parlerdune façon plus générale. La doctrine évangélique, qui avait relevéla femme de son asservissement, se trouvait en complète commu-nauté de sentiments avec les idées des hommes du Nord. Ceux-ci,avec leur pénétration intellectuelle bien supérieure à la grossièrehabileté des Latins, avaient reconnu chez les femmes ce dondintuition spontanée que bien peu dhommes partagent avec y voyaient quelque chose de sacré, de divin, de prophétique(sanction aliquid et providum putant). Ce nest pas chez euxque lon aurait, comme à Rome, applaudi un apprenti sénateur,à peine échappé des mains de sa nourrice, et bafouant sa mèrequi le questionnait sur les affaires publiques. Pour eux, ils neméprisaient les avis ni de leurs mères, ni de leurs épouses, nide leurs sÅurs fnec aut consilia earum adspernunt suit responsa 200 HISTOIRE DE LYON. negligunt). Au contact de lidée chrétienne ce sentiment instinctifprit une forme déterminée, et cest ainsi que les femmes eurentune action si profonde sur la vie politique des Etats germani-ques. Nous en avons vu plusieurs exemples, en voici un nouveau :La veuve de Rodolphe II était la fille dun duc alaman, Bur-chard, qui, ayant battu à Winterthur le roi du Jura, avait fait lapaix avec lui en lui donnant sa fille en mariage (920). Berthe étaitune femme intelligente et active, mais son mari avait pris en Italiedes mÅurs très dissolues ; et dès lors elle perdit toute influence sur Ces deux mono-grammes sont in-scrits sur unecharte donnée à Pavie le 8 marsg34> et par la-quelle les deuxrois remirent auxreligieux de Clu-ny Savigneux etAmbérieu en MONOGRAMMES DE HUGUES ET DE LOTHAIRE. T lg. ICQ. Dimbe
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