. Pauvre Blaise . ui, sans faireattention aux cris de Jules qui suivait de loin entraînant ses sabots et criant . (c Attends-moi, attends-moi, méchant égoïste!Voleur, rends-moi mes habits! je te les ferai re-prendre par papa. Tu vas voir ce que je vais luiraconter! » Biaise rentra chez son père par une petite portedu parc, pendant que Jules revenait chez lui hon-teux et inquiet. Les sangsues étaient tombéesen route, et le sang qui coulait des piqûres luiinondait le visage. Son père était à la porte quandil le vit entrer dans ce pitoyable état. LE COMTE Quas-tu, Jules, mon garçon? Tu es blessé?


. Pauvre Blaise . ui, sans faireattention aux cris de Jules qui suivait de loin entraînant ses sabots et criant . (c Attends-moi, attends-moi, méchant égoïste!Voleur, rends-moi mes habits! je te les ferai re-prendre par papa. Tu vas voir ce que je vais luiraconter! » Biaise rentra chez son père par une petite portedu parc, pendant que Jules revenait chez lui hon-teux et inquiet. Les sangsues étaient tombéesen route, et le sang qui coulait des piqûres luiinondait le visage. Son père était à la porte quandil le vit entrer dans ce pitoyable état. LE COMTE Quas-tu, Jules, mon garçon? Tu es blessé? JULES. Cest Biaise, papa; cest sa faute. LE COMTE. Encore ce petit misérable! Javais raison de nepas vouloir te laisser aller avec lui. Mon pauvreenfant, dans quel état tu es ! » Et, le prenant dans ses bras, H lemporta dans PAUVRE BLAISE 79 sa chambre, où la bonne Hélène lui prodigua lespremiers soins. En lavant le sang qui couvrait sonvisage, elle vit avec surprise les piqûres de Cest Biaise, papa ; cest sa faute. (c Quest-ce qui ta mis des sangsues au visage?sécria 31. de Trénilij étonné. — Cest Biaise, qui ma fait aller à la mare aux 80 PAUVRE BLAISE sangsues, qui ma jeté dedans après y avoir faitentrer le pauvre âne, et qui ma forcé de mettreses vieux habits pour prendre les miens, dont ilveut faire ses habits de dimanche. — Nous verrons bien cela, dit M. de Trénilly,profondément irrité. Je lobligerai bien vite detout rendre, et je lui ferai donner le fouet par sonpère. » Un domestique frappa à la porta « Entrez, dit la bonne. —- Voici un paquet des habits de M. Jules,quAnfrj vient de rapporter ; il demande ceux deBiaise et des nouvelles de M. Jules. — Tes habits! dit avec quelque émotion M. deTrénilly. Tu disais, Jules, que Biaise voulait lesgarder ! JULES, avec son papa qui laura forcé à les rendre,probablement. Il aura eu peur de vous; javaisdit à Biaise que je vous raconterais tout, — Dites


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