Oeuvres . 2il LES VRAIS PLAISIRS. ODE XV. DEs favoris de la Vidoîre»Je fçais méprifer le renom JJe nirai point, yvre de gloire,Affronter la mort pour un nom. # Que dautres encenfent lIdoleDu farte & de lautorité ;Pour lefpoir dun honneur frîvole:Je ne vends ma liberté. Que de crainte toujours faiiîe jLAvarice compte fon bien jJe regarde (ans jaloufieUn tréfbr qui ne fert de rien* l^i 522 L 3 S V R ï î $ P 1 A î $ r R ?i ïrols je veiller fur un Livre >Avide dun f^avoir profond ?Le tems que nous avons à vivreEfi fî court, & lart efl fî long !. Je ne fçaîs quaimer & que boîrr»Et nuit &
Oeuvres . 2il LES VRAIS PLAISIRS. ODE XV. DEs favoris de la Vidoîre»Je fçais méprifer le renom JJe nirai point, yvre de gloire,Affronter la mort pour un nom. # Que dautres encenfent lIdoleDu farte & de lautorité ;Pour lefpoir dun honneur frîvole:Je ne vends ma liberté. Que de crainte toujours faiiîe jLAvarice compte fon bien jJe regarde (ans jaloufieUn tréfbr qui ne fert de rien* l^i 522 L 3 S V R ï î $ P 1 A î $ r R ?i ïrols je veiller fur un Livre >Avide dun f^avoir profond ?Le tems que nous avons à vivreEfi fî court, & lart efl fî long !. Je ne fçaîs quaimer & que boîrr»Et nuit & iour jaime & je bois \_Ceft-là ma fcience , ma gloire jMes richeiTes & niçs emplois. m Les pîa/ïrs qui font notre ûtent trop, font fop imparfaits^Je crois la nature plus fage ;Je me tiens à ceux quelle a faits*. ODES F 11^ D ARIQUES, K AVIS- Plnàare avoit fait des Hymnes ponttous les Dieux j ù il n avoit oublié queProfcrpine. Cette DéeJJèj à ce que raconteTaufanias, lui apparut un jour ^ Qr luirezprocha [on oubli. Il sengagea, comme h Déejfe, à réparer cette faute dèsquïlferoit arrivé dans fou Empire^ En ejfet•étant mort quelque tems après „ une de fes€imies le vit enfonge, lui chantoit lHymne(juil venait de compofer aux Enfers en faveurde Proferpine. Cette Hymne prétendue dePindare , ejî de mon Ode. Je le faisparler lui même f ^je tâche dautant plus demélever à fon ton &âfes idée:. Jy ajfeclemême quelque défordrej ùfy fais entrer unedigreffionfur Corine qui avoit remporté cinqfois fur Pindare le prix de la pot fie Lyriquetnpartie, à ce que croit Pavfanias^parcequelle ètoit fort belle, &* en partie parce(juelle écrivoit en Langue Eolique qui était€elle du peuple, au lieu que Pindare fe fer-^Voit de la Langue Dorique > ^ui
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