Traité pratique de bactériologie . ment cons-tante quil y a lieu dej conclure a uneComme le Spirille peut quelquefois manquer, dans la forme diphté- roïde qui est rare, on doit attribuer le principal rôlepathogène au Bacille, leSpirille paraissant agira ti-tre de microbe favorisant. Tous ces caractères beaucoup les lé-sions en question de cellesde la pourriture dhôpitaltelles quelles ont été dé-crites par Vincent ; il y au-rait peut-être lieu den iden-tifier les microbes. Cultures. — Les essaisde culture, faits en variantles milieux et les conditions,nont longtemps donné au-cun r
Traité pratique de bactériologie . ment cons-tante quil y a lieu dej conclure a uneComme le Spirille peut quelquefois manquer, dans la forme diphté- roïde qui est rare, on doit attribuer le principal rôlepathogène au Bacille, leSpirille paraissant agira ti-tre de microbe favorisant. Tous ces caractères beaucoup les lé-sions en question de cellesde la pourriture dhôpitaltelles quelles ont été dé-crites par Vincent ; il y au-rait peut-être lieu den iden-tifier les microbes. Cultures. — Les essaisde culture, faits en variantles milieux et les conditions,nont longtemps donné au-cun résultat. Abel (Ij auraitobtenu deux générations sursérum sanguin, en satelli-lisme avec des colonies de Diplocoques. Vincent (2) a réussi des cul-tures dans le bouillon Martin, où le microbe se développe en filaments (1) Abel, Zur Bakteriologie der Slomatitis und Angina ulcerosa {Cenlralhl. fur , 1898, p. 1). (2i ViNCKNT, Sur la culture et linoculation du Bacille fusiloime [Soc. de mars 1901).. Fig. 87. — Cils du Bacille fusiforme(Zetnow). 1200/1. 372 KACTÉRIACÉES. rectilignes souvent très longs, en laissant le liquide clair. Les li-quides organiques, surtout humains, liquide céphalo-rachidien, liquidede pleurésie ou dhydrocèle, sérum sanguin, sont ses milieux de prédi-lection. Reporté sur bouillon Martin, le Bacille y reprend laspect fu-siforme. Ces cultures dégagent une odeur caséeuse fétide, rappelantcelle de Fhaleine des malades atteints dangine. Les Bacilles de cescultures sont nettement immobiles, se colorent bien et sont tués parune température de 60° maintenue pendant cinq minutes ; ils ne for-ment pas dindol aux dépens des peptones. Les cultures faites à labri de lair paraissent donner de bien meilleursrésultats. Le Bacille fiisiforme serait une espèce plutôt anaérobie. Ellermann (1), en employant lacide pyrogallique, a obtenu descultures sur de la gélose additionnée dun tiers de sérum de colo
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