. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux. olîpour une fîUe ^ dit-elle à Zaza ; je ne veuxpoint de tout ce train dans ma mai Ton ^,vous comptez bien ny pas rentrer , vramentivramentî il y feroit beau voir; mais mabonne ^ lui dit le \)rince ^ vous ny penfezpas. Si-fait, vrament, jypenie; ceft pouravoir bien penfé , & je ne penferai pointautrement. Mais voyez cette belle barbeavec fa bonne, à qui croit-il parler? Mu-guet fut au moment de fe fâcher y voyantîinjuilice de la vieille & Fin fuite quelle faiIes pleurs & les fermensde ne les point
. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux. olîpour une fîUe ^ dit-elle à Zaza ; je ne veuxpoint de tout ce train dans ma mai Ton ^,vous comptez bien ny pas rentrer , vramentivramentî il y feroit beau voir; mais mabonne ^ lui dit le \)rince ^ vous ny penfezpas. Si-fait, vrament, jypenie; ceft pouravoir bien penfé , & je ne penferai pointautrement. Mais voyez cette belle barbeavec fa bonne, à qui croit-il parler? Mu-guet fut au moment de fe fâcher y voyantîinjuilice de la vieille & Fin fuite quelle faiIes pleurs & les fermensde ne les point avoir ,. sexhalèrent au feulmot dhabits quelle prononç Cependaîttlà princeffs infifla, car depuis quelle éioitaimée > fes haillons lui étoient infupporta-blés. La vieille cependant crioit iîon îavoit égorgée : voilà ce que ceft quede readre fervice aux gens y ils vous pillent^ .-j;;,,.-. Ji;„.i.,.r <S«.2^./?;. ilK -ZT2ry/,....v juJ. Muguet, >49 ils vous emportent votre bien ; à es enten-dre , ne diroit-on pas quils ont raifon ? Sije nétols pas éloignée du fecours , des vo-leurs ne viendroient pas abufer comme ilsfont de ma folblefTe. Enfin, elle atteflatousles dieux quelle navolt point Tes habits, quecétoit elle au contraire qui, toiichée de corn-paflion pour Ziza , qui nen avoit point ,lui avoit donné les Tiens 5 que tout le mondereconnoîtroit aifément 5 puifquelle les avoittoujours portés. Mais enfin , après des fauxfermens, elle fe radoucit un peu , quandla princeiTe lui dit : Mais je ne vous les de-mande pas, ces habits, pour rien; je compîe-vous les acheter. Le prince pour lors lui jeta-fa bourfe, quelle ramafTa promptement, en,;diiant , je vais voir fi par hazard je ne meferois pas trompée. Avant que dentrer dansla maifon 5 elle revint fur (es pas , & de--manda au prince & à la princeiTe, sil éroit-bien vrai que la bourfe fût à elle; non con-tente de cette
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