. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . seur. Elle renfermait environ 3 000 bonzes et autantde laïques réfugiés avec leurs femmes et leursenfants. Leau arrivait par des conduites souter-raines et il y avait pour quinze ans de vivres, àen croire les Chinois. Les tours élevées dans les-quelles on verse le blé étaient remplies jusquausommet. Les lamas ont coutume daccumulerleurs richesses dans des tours. Il y a même destours dans lesquelles on lance des lingots dar-gent, et on évalue la richesse à la hauteur de lacolonne de métal. Le siège commença en novembre


. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . seur. Elle renfermait environ 3 000 bonzes et autantde laïques réfugiés avec leurs femmes et leursenfants. Leau arrivait par des conduites souter-raines et il y avait pour quinze ans de vivres, àen croire les Chinois. Les tours élevées dans les-quelles on verse le blé étaient remplies jusquausommet. Les lamas ont coutume daccumulerleurs richesses dans des tours. Il y a même destours dans lesquelles on lance des lingots dar-gent, et on évalue la richesse à la hauteur de lacolonne de métal. Le siège commença en novembre 1905. Il durasix mois. Les Chinois nessayèrent pas dentamerla formidable enceinte. Ils creusèrent des minesjusque sous les murailles. Les assiégés firent descontre-mines et il y eut des rencontres sous et soldats sentrégorgeaient dans lobs-curité de leurs souterrains. A force de creuser, les Chinois découvrirent lesconduites deau et les coupèrent. Malgré cela, lalamaserie résistait toujours. Bientôt larmée chinoise manqua de 180 DANS LES MARCHES TIBÉTAINES Dans ce pays désert et lointain, le ravitaillementétait impossible. Les assiégeants étaient plusaffamés que les assiégés. Les soldats, depuislongtemps, ne recevaient plus leur solde et mur-muraient. Quelques-uns désertèrent. Le Tchaoalors maintint son armée par la terreur. Les dé-serteurs pris était suppliciés. La moindre peineétait la mort simple. Pour un murmure, sur unsimple soupçon, on coupait la tête. Deux compa-gnies entières qui ne semblaient pas sûres furentexécutées avec leurs chefs. Tous ceux qui reve-naient dun engagement blessés par derrièreavaient immédiatement la tête tranchée. LeTchao fit périr ainsi plus de six cents de sespropres soldats. Cétait un grand trou dans soneffectif, mais il put maintenir ses troupes jusquàla fin du siège. Il y avait près de six mois que le siège étaitcommencé. Le Tchao ne pouvait plus nourrir sessold


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