. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . uune composition si personnelle ait étéinspirée par notre manuscrit. Il est pourtant probable que les artistes <\<- Keimscurent sous les yeux un livre historié dérivé de lune des deux familles delApocalypse anglo-normande. Certains détails le prouvent : la femme qui fuit devant la bête , le cavalier qui chevauche avec une épée dans la I lie . les quatre anges qui retiennent les quatre vents sous la forme de quatre masquesantiques, les corbeaux mangeant les yeux des morts
. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . uune composition si personnelle ait étéinspirée par notre manuscrit. Il est pourtant probable que les artistes <\<- Keimscurent sous les yeux un livre historié dérivé de lune des deux familles delApocalypse anglo-normande. Certains détails le prouvent : la femme qui fuit devant la bête , le cavalier qui chevauche avec une épée dans la I lie . les quatre anges qui retiennent les quatre vents sous la forme de quatre masquesantiques, les corbeaux mangeant les yeux des morts . I le pareilles ligures dérivent,sinon directement, du moins par des in termédiaires, du manuscrit original. Mais Mest une preuve Lien plus forte. Une des particularités qui caractérisent le manus-crit anglo-normand est quune vie de saint Jean illustrée accompagne lApi I ,n , occidentale, cote Façade occideutale, portail du d i Portai] intérieur voussures : ms I 19, «■ Portail extérieur, ms .1 S, \ Portail intérieur, ins . I ■ •■. \ ■.1 Portail extérieur, ms .1 \~. I •. Q M**?*** 5*Wfc*** IC3 Fig 169 Vitrail de I Apocalypse 13 jes (Daprès 1 iliin cl Mari 1 n LA l!T RELIGIEUX M \ I I I SI ECLE lypse. La biographie dont lartiste sest ins-pire1 est celle du pseudo-Abdias reproduiteplus lard par la Légende dorée. Cest pourquoiles manuscrits qui dérivent de cet archétype,et, plus tard, les incunables ornés de gravuressur bois1, commencenl ou se terminent pres-que toujours par quelques épisodes de la viede lapôtre. Albert Durer lui-même est restéfidèle à celle antique tradition. Or, nous la-vons dit, lApocalypse de Reims est complé-tée, sur le mur du sud, par le récit de quelquesépisodes de la vie de saint Jean. On y voit,comme dans le manuscrit, le supplice de saintJean à la Porte Latine, le miracle du poison àKphesc. et enfin la mort mystérieuse de la-pôtre2. Ajoutons que cette dernière scène —au moins pour quel
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