La Lecture . peu elle se laissa en-vahir par le genreque celui-ci avaitadopté, au point delui sacrifier complè-tement tous les au-tres, si bien quaprèsavoir été comme unesorte de secondeComédie - Française,elle devint bientôtune véritable secondescène lyrique. Et,comme par une iro-nie du sort, trente ansaprès avoir étouffé lethéâtre qui portait le nom dOpéra-Comique, elle abandonna sontitre de Comédie-Italienne, qui depuis longtemps navait plus deraison dêtre, pour prendre précisément celui dOpéra-Comique,quelle a conservé jusquà ce jour. En 1762, année où la Comédie-Italienne perpétra cet ind
La Lecture . peu elle se laissa en-vahir par le genreque celui-ci avaitadopté, au point delui sacrifier complè-tement tous les au-tres, si bien quaprèsavoir été comme unesorte de secondeComédie - Française,elle devint bientôtune véritable secondescène lyrique. Et,comme par une iro-nie du sort, trente ansaprès avoir étouffé lethéâtre qui portait le nom dOpéra-Comique, elle abandonna sontitre de Comédie-Italienne, qui depuis longtemps navait plus deraison dêtre, pour prendre précisément celui dOpéra-Comique,quelle a conservé jusquà ce jour. En 1762, année où la Comédie-Italienne perpétra cet indigneattentat contre la vie dautrui, elle se trouvait, par ladjonctiondes six artistes quelle avait hérités de lOpéra-Comique, posséderune troupe ainsi composée : de Hesse, Ciavarelli, Rochard,Carlin, Baletti, Chamville, Zanuzzi, Colalto, Lejeune, Caillot, La-ruette, Bouret, Clairval, Desbrosses, Lobreau, M Favart,Camille Véronèse, Catinon Foulquier, Desglands, Piccinelli, La-. M Diiffazon dans Biaise et Babet. ACTEURS ET ACTRICES DAUTREFOIS 131 mette, Bérard, Savy ; troupe vraiment meiveilleuse, dont presquetous les sujets étaient de premier ordre, et qui, peu dannéesaprès, allait se trouver encore renforcée de quelques artistes ex-cellents tels que Trial, Nainville, M** Trial, Dugazon et Beaupré. Les noms de Clairval, quon appela « le Mole de la Comédie-Italienne » et qui nétait pas moins hCn chanteur quacteuraccompli, de Laruette, qui joignait à ses qualités scéniques untalent fort distingué de compositeur, de Trial, qui comme luicréa un type et un emploi, de Rochard, de Caillot, que Grétrytenait en si haute estime, sont restés fameux dans les fastes duthéâtre. Mais que dire de cette réunion de femmes charmantes,qui étaient tout ensemble des comédiennes exquises et des chan-teuses pleines dhabileté: M^^^Favart, Trial, Laruette et Dugazon,.sans compter les autres? M Favart, au jeu plein de séduction,qui fut Bastienne, N
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