. Le Nu au salon. BENNER PHROSINE ET MELIDOR Ainsi dun préjugé barbareJe serais victime en ce jour !Et lorgueil à jamais sépareCeux que devait unir lamour. Au sein dune famille obscure,Libre dobéir à mon cœur,Que ne te devais-je, ô de gloire et plus de bonlieur ! 50 LE NU AU SALON Lorgueil, dans les cœurs iuflexibles,A donc éteint tous sentiments ?Ambitieux sont plaignent, seuls, les amants ! Eh quoi ! la flamme la plus purePourrait-elle avilir un cœur ?Non ! la honte est dans le parjureEt ma gloire est dans mon bonheur ! Ces vers rococos, et dont la langue viei


. Le Nu au salon. BENNER PHROSINE ET MELIDOR Ainsi dun préjugé barbareJe serais victime en ce jour !Et lorgueil à jamais sépareCeux que devait unir lamour. Au sein dune famille obscure,Libre dobéir à mon cœur,Que ne te devais-je, ô de gloire et plus de bonlieur ! 50 LE NU AU SALON Lorgueil, dans les cœurs iuflexibles,A donc éteint tous sentiments ?Ambitieux sont plaignent, seuls, les amants ! Eh quoi ! la flamme la plus purePourrait-elle avilir un cœur ?Non ! la honte est dans le parjureEt ma gloire est dans mon bonheur ! Ces vers rococos, et dont la langue vieillotte fait sou-rire, sont dArnaud père, membre de lAcadémie Fran-çaise, laquelle na jamais manqué davoir, dans son sein,des poètes de cette force. Si je les ai cités, cest parcuriosité littéraire dabord, et puis parce quils évoquerontpeut-être, dans quelques mémoires, la délicieuse musiquede Méhul qui les accompagne, et qui fut chantée, en 1794,à rOpéra-Gomique, où lon chante souvent d


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