. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. uils ne puiflentêre punisdors-quilssaquittent mal de leur devoir , &quils ne puiflent être condamnez àdédommager la Partie à la quelle ilsont fait injuftice. La Ville de Co-penhague a ce Privilège particulierque les fentences rendues par la Courde Byfbghr, au lieu de pafler parlaCour de Province , vont au ître &au Confcil public, & paf-fent de là à la Cour Souveraine, quireflemble fi fort à la Cour de^ la Chancélerie dAngleterre,que sil arrive quelque conteftationque la Loi pofmve nait point déci-dé , elle ce décide pa
. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. uils ne puiflentêre punisdors-quilssaquittent mal de leur devoir , &quils ne puiflent être condamnez àdédommager la Partie à la quelle ilsont fait injuftice. La Ville de Co-penhague a ce Privilège particulierque les fentences rendues par la Courde Byfbghr, au lieu de pafler parlaCour de Province , vont au ître &au Confcil public, & paf-fent de là à la Cour Souveraine, quireflemble fi fort à la Cour de^ la Chancélerie dAngleterre,que sil arrive quelque conteftationque la Loi pofmve nait point déci-dé , elle ce décide par le Roi , ottpar les autres Perfonnes qui font pré-fentes , qui font par manière de direles Depofitaires de la Confçience duRoi : Et tout cela feroit fort-biennétoit que le premier article de laLoi donne au Roi le Privilège delexpliquer, ou dy faire les change-rnens quil juge à propos. Pour ce qui regarde les Revenusde la Couronne , la Charrïbre desC mptes de Danemnrc reflemble à laCour de lEchiquier dAngleterre, où. 2<?4 Létat du Royaumeoù il y a auffi un paieur Généralafedé: Quelquefois il y a une Courcoinpofée de quelques Membres dela Chambre des Comptes, de lAmi-rauté, & du Collège du Commerce,devant laquelle fe jugent les Apels desMarchands dont les éfersontété fai-fis pour navoir pas paie les droits duRoi. Les fentences rendues dans lesCours inférieures font quelque-foisbriguées & partiales; mais cela nar-rive pas fouvent, parce-quon craintla Cour Souveraine, qui rendjufticeavec beaucoup dexaétitude, &: quipunit fi Sévèrement les mauvais Ju-ges , que jen ai connu un qui eûtbien de la peine à sempêcher de paierlAmande pour avoir condamné unMarchand Anglois, dont la Senten-ce fut incontinent caffée. A la vérité, du & Monfieur Wibbe é-toient Chanceliers, lon difoit lourde-ment que les Sentences de la Cour fu-périeure nétoient pas tout à fait félonla rigueur de la Loi ; mais cela eft àpréf
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