Le Monde moderne . orées de chaleur, nues et rougies parles oxydes de fer, et le serpent de ver-dure frais, aux chansons doiseaux, aux dieu des grottes et des antres frais, lePan Hellène, qui leur permettait devivre ; tout au moins ont-ils élevé sou-vent, sur ces sources surprenantes, dessanctuaires pieux. La caverne, qui s ouvre au fond ducirque dAfka, dans le Liban, et doù sorten cascade le Nahr-Ibrahim, le fleuveAdonis, fut, pendant des milliers dans,un des lieux les plus saints de la lautre flanc de la même montagne,à El-Yammouni, une source semblable,que les habitants du pays co


Le Monde moderne . orées de chaleur, nues et rougies parles oxydes de fer, et le serpent de ver-dure frais, aux chansons doiseaux, aux dieu des grottes et des antres frais, lePan Hellène, qui leur permettait devivre ; tout au moins ont-ils élevé sou-vent, sur ces sources surprenantes, dessanctuaires pieux. La caverne, qui s ouvre au fond ducirque dAfka, dans le Liban, et doù sorten cascade le Nahr-Ibrahim, le fleuveAdonis, fut, pendant des milliers dans,un des lieux les plus saints de la lautre flanc de la même montagne,à El-Yammouni, une source semblable,que les habitants du pays considèrentcomme sa sœur, sort également dunegrotte, tombe en cascade et forme un lac, au bord duquel, sur une sorte dileartificiellp, sest élevé, de tout temps, untemple, qui fut, en dernier lieu, recon-struit par les Romains. Palmyre sestdressée, au milieu des solitudes, sur unruissellement de sources vives, qui, dansces derniers siècles, se sont peu à peutaries, dévorées par le désert insatiable,. r r, A N DE B A A L I) K K. lUiiis dont luno, où les caravanes puisentune eau malsaine, sort dune grotte en-core ouverte. Les sources jaillissantesdEl-Fidjé ou dKz-Zebedani forment leBarada, dont laction fécoiulanlo a faitDamas. Ivifin, quand on veut com|)rendreBaali)ck, il faut commencer par remonter,I kilomètre plus haut, le long du ruisseauqui fertilise les vergers et les bois delAcropole et qui, plus bas, disparait en-glouti sous les pierrailles,jusqnà sa sourcepittoresque el ombreuse, au Màï surprise, on traverse dabord,dans celte (iromenade, une gaie et com-merçante i)etitc ville orientale, adosséeà CCS ruines, quon se ligurait perdues aumilieu des sables : des maisons basses,aux toits plats souvent perlés par desbranchages; des voiles lendusen traversdes rues; lanimation et les gaies cou-leurs vives des villages syriens ; le pul-lulement des enfants aux robes rosesou orange, aux dv lougcs, aux grands veux noirs, aux mouvements souples


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